Au cinéma, l’informatique est souvent fantasmée. Les hackers réalisent des prouesses invraisemblables, allant du piratage d’un vaisseau-mère alien au zoom improbable pour repérer un suspect dont le visage apparaît furtivement dans le reflet d’une vitre. Le code informatique ne s’en sort pas davantage. Entre ce qu’il est censé faire dans la fiction et ce qu’il fait vraiment dans la réalité, il y a un sacré décalage !

Si vous êtes cinéphile, vous savez bien que ce n’est pas au cinéma que vous trouverez une représentation réaliste de l’informatique. Depuis des années, le septième art a en effet la mauvaise manie de mystifier une pratique en y associant des clichés complètement farfelus. Les exemples sont légion. Nous pouvons citer par exemple le célèbre « Let’s enhance !« . Ici, l’informatique réalise des miracles dans l’imagerie.

Le site Topito a d’ailleurs réalisé le mois dernier un classement des 20 stéréotypes les plus tenaces de l’informatique au cinéma. On y retrouve pêle-mêle l’informaticien qui ne clique jamais sur une souris, le hacker dont le niveau est basé uniquement sur la vitesse de frappe ou encore l’informaticien qui a un écran particulièrement lumineux.

L’un des exemples les plus célèbres est le film Independence Day, dans lequel l’un des principaux protagonistes parvient à déchiffrer le signal des aliens avec un simple ordinateur portable puis à injecter dans le vaisseau-mère un virus pour détruire les envahisseurs. Heureusement que les extraterrestres utilisaient du matériel compatible et que le système de bord était en mesure d’interpréter le code du virus !

Mais si le cinéma fait faire n’importe quoi aux hackers et aux ordinateurs, vous êtes-vous déjà demandé ce que signifiait vraiment le code qui apparaissait parfois à l’image ? Le site Boing Boing a repéré un site qui s’efforce justement de comparer ce qui est raconté par le film au moment où le code informatique apparaît avec la réalité, c’est-à-dire ce que fait le code s’il était exécuté normalement.

Évidemment, il y a un monde entre la fiction et la réalité. Dans Elysium, un film de science-fiction mettant en scène Matt Damon et Jodie Foster, la station spatiale est par exemple redémarrée à l’aide d’un code directement tiré d’un manuel Intel (Architecture Software Developer’s Manual Volume 3: System Development).

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