Nintendo s’est associé avec le studio Niantic, qui est spécialisé dans le jeu vidéo géolocalisé, pour proposer Pokémon Go. Le principe : capturer des pokémons « dans la vraie vie », avec une application qui mêle réalité augmentée et géolocalisation.

Imaginez un instant : vous déambulez nonchalamment dans la rue, quand soudain, à un croisement, vous vous retrouvez nez à nez avec un pokémon en liberté. Ni une ni deux, vous dégainez alors votre pokéball et la lancez sans hésiter sur votre cible. Celle-ci est alors capturée immédiatement, permettant à votre collection de petits monstres de proche de croître un peu plus.

Tous ceux qui ont joué un jour à Pokémon ont certainement rêvé de pouvoir faire comme Sacha, mais dans la vraie vie. Et c’est justement pour satisfaire ce désir que Nintendo a dévoilé un tout nouveau jeu vidéo sur mobile, Pokémon Go. Le principe ? Les joueurs arpentent la ville à la recherche de pokémons ; quand ils trouvent une de ces petites créatures, ils doivent utiliser l’application sur leur téléphone pour la capturer.

 JOUER À POKEMON IRL

Dans le détail, l’application Pokémon Go mobilise plusieurs technologies pour donner l’illusion d’être un vrai dresseur de pokémons « IRL » : elle utilise la géolocalisation pour déterminer la position du joueur ainsi que celle des pokémons, afin de savoir si une action peut être entreprise ou s’il faut encore se rapprocher. Une fois à portée, l’écran affiche en réalité augmentée la proie à attraper.

« La série principale des jeux vidéo Pokémon a toujours accordé la plus grande importance aux interactions sociales« , explique Nintendo. Avec Pokémon Go, il s’agit maintenant de faire sortir les joueurs de chez eux. Les joueurs pourront chercher ensemble des proies à capturer, ils pourront participer à des évènements ponctuels et des sortes de défis (comme attraper une créature dans un temps imparti), etc.

Une vidéo mise en ligne par Nintendo illustre l’expérience que veut proposer Pokémon Go :

Le concept de Pokémon Go rappelle furieusement Ingress, dont le mode de fonctionnement est le même : mais ici, au lieu d’attraper des bestioles, les joueurs, qui sont répartis dans deux camps, doivent capturer des portails situés sur des points d’intérêt, en ciblant en particulier ceux appartenant à l’adversaire, tout en protégeant ceux de leur faction (voir à ce sujet le reportage du Monde).

Cette ressemblance n’est pas étonnante, puisque c’est le même studio – Niantic – qui est à l’origine des deux titres. Nintendo, bien conscient du savoir-faire de l’entreprise dans le jeu vidéo géolocalisé, a préféré faire appel à eux plutôt que de partir seul dans l’aventure.

INCURSION DANS LE MOBILE

Pokémon Go constitue la première véritable incursion de Nintendo dans le jeu vidéo sur mobile. Jusqu’à présent, l’éditeur japonais gardait ses distances, mais les choses sont en train de changer. Outre ce projet, la société nipponne a signé un partenariat avec la société DeNA, qui doit lancer cinq titres d’ici mars 2017. Cette ouverture vers le mobile doit permettre au groupe de dégager de nouveaux relais de croissance pour Nintendo, alors que la Wii U est dans une impasse.

Un accessoire optionnel sera aussi commercialisé. Ce bracelet, qui pourra se connecter au téléphone en Bluetooth permettra de donner des indications au joueur sur des évènements en jeu et de réaliser des actions, pour capturer immédiatement une proie. Nintendo proposera aussi une boutique intégrée au jeu pour effectuer des achats, sans préciser ce qu’il sera possible d’acquérir.

Pokémon Go sera disponible sur Android et iOS, mais il faudra faire preuve de patience car la sortie du titre n’aura pas lieu cette année.

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