Taylor Swift reste intransigeante face aux services d'écoute de musique en ligne. Pour la chanteuse américaine, il est hors de question d'autoriser la diffusion en streaming de son dernier album – baptisé "1989" – tant que les plateformes comme Spotify ou Deezer n'augmentent pas les rémunérations qu'elles versent à l'industrie du disque. Et cela vaut aussi pour les nouveaux venus, comme Apple Music.
Selon BuzzFeed, la jeune artiste pop a néanmoins donné son d'accord pour la diffusion en streaming de ses précédents disques, au nombre de quatre, et pour la vente des chansons de l'album actuel (à l'unité ou non) sur l'iTunes Store, la boutique en ligne opérée par Apple.
LE STREAMING GRATUIT DÉNONCÉ
Le bras de fer entre Taylor Swift et les plateformes musicales a débuté l'an dernier, quand elle a déclaré ne pas vouloir "faire contribuer l'œuvre de ma vie à une expérience dont j'estime qu'elle ne rémunère pas assez les auteurs, les producteurs, les artistes, et les créateurs de cette musique. Je ne suis tout simplement pas d'accord pour perpétrer l'idée que la musique n'a pas de valeur et devrait être gratuite".
La chanteuse reprenait en fait la position de son agent, qui exige que les services de streaming cessent de proposer une écoute gratuite financée par la publicité ou, à défaut, la restreignent fortement. Il s'agit d'une demande récurrente de l'industrie musicale, à l'image de ce que disait Pascal Nègre, patron d'Universal Music France, en plaidant pour une limite du nombre d'écoutes.
L'AGACEMENT DU PDG DE SPOTIFY
L'attitude Taylor Swift – mais qui n'est pas isolée : Thom Yorke (Radiohead) est par exemple sur la même longueur d'onde – avait alors déclenché une réaction agacée du PDG de Spotify, Daniel Ek. "Toutes ces discussions qui tournent dernièrement sur le fait que Spotify gagnerait de l'argent sur le dos des artistes m'énerve au plus haut point".
Sans occulter le fait la distribution des sommes vers les artistes est assez opaque, Daniel Ek a rappelé que son service, aussi imparfait soit-il, a au moins le mérite de rémunérer les artistes. "Le piratage ne paie pas un centime aux artistes. Rien, zilch, nada. Spotify a payé plus de 2 milliards de dollars aux labels, éditeurs et sociétés de gestion collectives pour qu'elles distribuent aux auteurs et aux artistes-interprète".
( photo : CC BY-SA Dante Rolando Silva Gutiérrez )
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous gratuitement à Artificielles, notre newsletter sur l’IA, conçue par des IA, vérifiée par Numerama !