Benoît Blanc n’a définitivement pas dit son dernier mot. Après avoir enquêté au manoir des Thrombey dans À couteaux tirés, puis avoir sondé les sombres desseins des riches dans Glass Onion, le célèbre détective reprend enfin du service pour Wake Up Dead Man, disponible en streaming depuis le 12 décembre 2025 sur Netflix.
L’occasion de poser ses valises dans un tout nouveau lieu, à l’ambiance gothique : une église catholique. Mais ces troisièmes aventures du fin limier sonnent-elles déjà l’heure de sa retraite ? Pas tout à fait.
« Je n’ai pas encore d’idées concrètes »
Le 14 décembre 2025, le média américain Entertainment Weekly a révélé que le réalisateur Rian Johnson, qui pilote la saga, commence doucement à réfléchir à la suite. Le cinéaste évoque « des idées basiques, élémentaires et conceptuelles. Quelques graines intéressantes commencent à être plantées. » Benoît Blanc pourrait donc à nouveau revenir sur nos écrans, pour un quatrième volet d’À couteaux tirés. Mais d’ici là, il pourrait bien prendre quelques années de vacances bien méritées.
Rian Johnson a l’intention de mettre en pause sa franchise de cosy mystery, pour laquelle il a enchaîné trois longs-métrages à la suite, depuis 2019. Il aimerait donc réaliser au moins un autre film original, avant de lancer Benoît Blanc sur une toute nouvelle affaire. Pour le moment, il préfère d’ailleurs ne pas trop réfléchir à la suite : « Je n’ai pas encore d’idées concrètes. Je n’ai pas encore de thème, ni de lieu. C’est vraiment plutôt vague, mais je pense que c’est mieux de garder les choses ainsi, jusqu’à ce que je sois vraiment prêt à m’asseoir et à écrire. »
Un rythme de travail d’autant plus cohérent que les trois précédents volets d’À couteaux tirés s’appuyaient sur des sujets de société qui agitent particulièrement la société américaine, de l’immigration aux milliardaires, en passant par la religion.
Le timing est donc essentiel pour la saga : « Ce que j’aime dans le fait de réaliser ces films, c’est de réagir à l’instant présent, pas forcément en termes d’évènements actuels, de politique ou de culture spécifiques, mais en termes de ce que l’on ressent dans le monde à un instant précis. L’idée est de prendre la température des États-Unis et du moment dans lequel on se trouve. J’aime le fait que ces films ne soient pas intemporels, et qu’ils gardent toujours un pied dans le temps présent, qui est quelque chose que nous avons tous en commun. »
D’ici là, Netflix aura très probablement englouti Warner Bros., devenant le roi incontesté du streaming et du cinéma. De quoi remuer les méninges de Benoît Blanc ?
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