Comme nous l’indiquions hier, c’est aujourd’hui jeudi que s’ouvrent à Paris les Assises du Numérique convoquées par le secrétaire d’Etat Eric Besson, sous le patronage de la commissaire européen Viviane Redding. Mais déjà la légitimité des discussions est contestée, alors que le secrétaire d’Etat à l’économie numérique doit se servir des débats pour rédiger son plan de développement qui sera mis le 31 juillet à Nicolas Sarkozy.

La Quadrature du Net dénonce dans un communiqué « un évènement où le public, les internautes, les consommateurs sont ignorés« . « Aucune organisation défendant leurs droits n’intervient par exemple lors de la table ronde sur la culture et les loisirs à l’ère du numérique. Les associations de consommateurs n’auront pas le droit à la parole« , rappelle le collectif qui indique que les services du Premier ministre et d’Eric Besson n’ont pas répondu, même négativement, à leur demande de participation aux Assises. La Quadrature est pourtant un collectif soutenu officiellement par de nombreuses organisations de renom, telles que l’Electronic Frontier Foundation (EFF), l’Open Society Institute et Privacy International.

« À croire que le public n’existe pas. À croire que les associations défendant ses droits n’ont pas leur mot à dire. À croire que même soutenu par Privacy International, l’Electronic Frontier Foundation, l’Open Society Institute et des associations française, danoises, espagnoles, allemandes… on reste insignifiant pour le gouvernement français. À croire que le point de vue de l’UFC Que Choisir, la CLCV et l’UNAF n’est pas intéressant non plus.« 

La Quadrature prévient que la table ronde organisée au sujet de loi Hadopi, et présidée par le socialiste Patrick Bloche, n’est qu’une « opération de communication destinée à donner l’illusion d’un débat ouvert« . Or, « les textes relatifs au numérique, déjà prêts, seront adoptés quand les français seront à la plage. L’annonce de l’examen par le Sénat début juillet du projet de loi instaurant la riposte graduée le confirme. Les manœuvres à Bruxelles du lobby du cinéma français soutenu par le gouvernement français également. Les jeux sont déjà faits« .

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