Au moment où le gouvernement prépare actuellement la loi de finances 2009, la hausse de la redevance TV n’est plus un tabou. On se souvient que la ministre de la Culture Christine Albanel avait déclaré dès septembre 2007 qu’elle était favorable à la hausse de la redevance, avant de faire marche arrière le lendemain sous les claques de François Fillon et Nicolas Sarkozy. Il aura fallu que le Président décide de supprimer totalement la publicité sur les chaînes publiques pour que la hausse de la redevance revienne au galop.

Jean-François Copé, qui préside la Commission sur la nouvelle télévision publique, a indiqué dimanche sur France 5 qu’il était opposé à une augmentation « massive » de la redevance TV. Ce qui suppose qu’il n’est pas opposé à une augmentation mesurée. Le site de la commission avait d’ailleurs déjà largement laissé entendre que cette piste avait sa préférence.

En tout état de cause, la hausse de la redevance « ne peut pas régler tout le problème« , a indiqué le président du groupe UMP à l’Assemblée.

M. Copé a ainsi confirmé la piste d’une taxation des nouveaux médias et moyens de télécommunication. Parmi les pistes possibles pour « trouver une ressource qui se substitue à l’euro près« , Jean-François Copé a cité l’idée « de taxer ceux qui aujourd’hui sur les téléphones mobiles ou sur internet diffusent de la télévision et qui aujourd’hui ne payent rien« .

Par ailleurs, « une sorte de taxe » sur les recettes publicitaires des chaînes privées comme TF1 ou M6 n’est pas encore exclue, même si le lobbying de Martin Bouygues et Nicolas de Tavernost est à l’œuvre à l’Elysée.

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