La prison est normalement destinée à priver de liberté les individus qui présentent un danger pour la société. Derrière les barreaux se côtoient les voleurs, violeurs, assassins… et désormais les pirates. La Fédération Internationale de l’Industrie Phonographique (IFPI) se félicite d’avoir envoyé pour 18 mois en prison le propriétaire d’un site qui proposait d’acheter des albums introuvables des Beatles.

Nous sommes en 2008, dix ans après l’apparition de Napster sur les réseaux, et le catalogue des Beatles – qui appartient à EMI – n’est toujours pas mis légalement à disposition des internautes sur les plateformes de musique en ligne comme iTunes. Les amateurs doivent se contenter des CD qu’ils arrivent à trouver chez leurs disquaires, ou s’en remettre aux sources pirates qui proposent des rips en MP3 des albums du célèbre groupe de Liverpool. Mais attention, l’IFPI veille.

L’administrateur brésilien d’un site qui vendait des copies en MP3 des albums des Beatles a été condamné cette semaine par la 18ème Cour Criminelle de Sao Paulo à passer dix-huit mois en prison. « Le résultat est un succès pour l’Unité Anti-Piratage de l’IFPI Brésilienne qui a passé cinq mois à enquêter sur les opérations illégales du site », se félicite dans un communiqué la Fédération des majors du disque. Le site proposait des compilations des Beatles en MP3 vendues à un prix moyen de 15 réaux (environ 6 euros). Les internautes pouvaient payer directement sur le site et recevaient les fichiers par e-mail.

L’IFPI a informé les autorités cybercriminelles de Sao Saopolo, qui ont procédé à une perquisition et ont saisi des ordinateurs, un graveur et des CD contrefaits. L’homme va passer dix huit mois en prison pour avoir ainsi vendu des compilations à 140 internautes.

Disproportionné, ou justifié ?

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