Selon une étude (.pdf) de l’Université de Californie, 15 % des adresses IP auxquelles les utilisateurs du réseau P2P Gnutella se connectent seraient bloqués par des pare-feu sélectifs comme PeerGuardian. Pendant 90 jours, les chercheurs ont confrontés trois listes de blocage (PeerGuardian, Bluetack et Trusty Files) au réseau Gnutella. Lorsqu’elles sont exploitées, ces listes de plages d’adresses IP empêchent les connexions de s’établir auprès d’organisations réputées pour être un peu trop indiscrètes ou pour faire la chasse aux infractions au droit d’auteur sur les réseaux P2P : MPAA, RIAA, IFPI, …

D’après leurs constats, 5 plages d’adresses IP sont responsables à elles-seules de 94 % des blocages. Les 15 adresses les plus actives appartiennent à des plages d’IP qui n’ont pas de propriétaire officiel, ce qui empêche de les « tracer ».

L’Etude ne dit pas si les filtres comme PeerGuardian sont efficaces, maiselle affirme que sans eux un utilisateur de P2P est quasiment certain d’avoir son activité surveillée. Vous voilà prévenus.


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