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C’est une attitude déplorable. L’entreprise britannique King, qui a développé le célèbre jeu de réflexion Candy Crush Saga, fait pression sur les autres éditeurs indépendants de jeu vidéo au motif qu’il possède l’exclusivité du mot ‘candy’, afin empêcher ces derniers d’utiliser ce nom commun.
L’affaire a été signalée par Kotaku. Sur le site du bureau américain des brevets et des marques de commerce (USPTO), plusieurs demandes ont été déposées depuis 2012. L’une d’elles concerne la façon dont le développeur écrit ‘Candy Crush Saga’.
« La couleur n’est pas revendiquée comme caractéristique de la marque. La marque se compose du mot ‘CANDY’ avec la lettre ‘Y’ qui est reliée à la lettre ‘C’ dans le mot ‘CRUSH’, d’un cœur au-dessus du mot ‘CRUSH’ et en dessous le mot ‘CANDY’, et à droite de ‘CANDY CRUSH’ une étiquette verticale avec le mot ‘SAGA’« , peut-on lire dans le descriptif.
Mais King ne s’est pas arrêté là. Il a aussi fait valider une demande portant sur le terme ‘candy’, (qui signifie « bonbon » ou « sucrerie » en anglais). Or, c’est avec celle-ci que l’éditeur fait pression sur d’autres éditeurs, car ces derniers emploient aussi le terme ‘candy’ pour nommer certains jeux.
D’ordinaire, le dépôt d’une marque doit satisfaire certaines conditions pour être valide. Il faut que la marque comporte des signes distinctifs. C’est le cas du logo de Candy Crush Saga, qui est assez original. À l’inverse, le carré orange utilisé par Orange ne répond pas à cette exigence. La cour suprême espagnole a ainsi refusé à l’opérateur français de l’inscrire au registre des marques déposées.
Candy Crush Saga est un jeu de réflexion dont le but est d’aligner verticalement ou horizontalement des combinaisons de bonbons afin de marquer des points et valider l’objectif du niveau. À chaque fois, le joueur dispose d’un nombre de coups limités ou est confronté à un compte à rebours. Véritable phénomène né sur Facebook, le jeu dispose désormais de sa propre application mobile (iOS / Android).
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