Frédéric Mitterrand a reproché à François Hollande ses projets vis à vis de l’Hadopi, lors de l’ouverture du Midem à Cannes. Sans le nommer, le ministre a critiqué la mauvaise foi des adversaires de la Haute Autorité.

La 46ème édition du salon du Midem à Cannes a été l’occasion pour le ministre de la culture et de la communication, Frédéric Mitterrand, de tacler François Hollande sur ses projets concernant l’Hadopi. Alors que le candidat socialiste à l’élection présidentielle compte remplacer ce dispositif par une nouvelle loi – qui n’est pas la licence globale -, Frédéric Mitterrand l’a accusé, sans le nommer, de « mauvaise foi« .

« Je m’étonne que certains – après il est vrai force flottements et contradictions – se fassent aujourd’hui les avocats d’une réelle dérégulation en matière de protection des droits élémentaires des créateurs, à contre-courant de tant de pays étrangers, parfois réputés très libéraux, qui s’inscrivent dans le droit-fil de l’approche française » a lancé le ministre, cité par l’AFP.

« Par delà les ambiguïtés savamment entretenues, je m’étonne de cette remise en cause des fondements mêmes de l’écosystème de la création » a-t-il poursuivi, ne manquant pas au passage de féliciter le « travail remarquable » des « équipes si courageuses » oeuvrant au sein de la Haute Autorité.

Selon le programme du Parti socialiste, trois points seront développés en matière culturelle si François Hollande accède aux responsabilités suprêmes. Tout d’abord, la lutte contre la contrefaçon commerciale et les atteintes au droit morale sera non seulement poursuivie mais renforcée. Ensuite, les offres légales en ligne seront développées. Enfin, les industries culturelles bénéficieront de nouvelles ressources.

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