La CNIL britannique a publié ce mardi un avis dans lequel elle souhaite que les problématiques de vie privée et de confidentialité soient abordées dès l’école primaire. Un récent sondage mené au Royaume-Uni a montré que la majorité des sondés s’intéresse peu à ces sujets, pourtant primordiaux.

À l’heure où les outils de communication sont omniprésents, la protection des données personnelles est plus que jamais primordiale. L’explosion des réseaux sociaux, des mondes virtuels et des services en ligne a effectivement poussé les internautes à livrer toujours plus d’informations confidentielles, au risque de ne plus parvenir à gérer cette pléthore de données.

Face à ce défi, la CNIL britannique (ICO, Information Commissioner’s Office) souhaite agir en amont afin d’offrir aux internautes du Royaume-Uni le moyen de mieux gérer la diffusion de leurs données personnelles sur la toile. L’organe public aimerait en particulier sensibiliser dès l’école les plus jeunes, très à l’aise avec l’outil informatique mais pas toujours très conscients de l’importance de la problématique de la vie privée.

Le souhait de l’ICO de présenter les enjeux de la vie privée sur Internet fait écho à un récent sondage portant sur 4 000 jeunes Britanniques. Celui-ci a mis en lumière que 88 % des collégiens et 39 % des écoliers ont un profil sur un réseau social, tout en soulignant que 60 % des sondés n’ont pas lu les conditions d’utilisation du service, 32 % ne savent pas ce qu’est une politique de confidentialité et 23 % ne savent pas où la trouver sur le site.

Le souci de sensibiliser les plus jeunes à la vie privée n’est pas spécifique au Royaume-Uni. Dans d’autres pays européens, les autorités suivent la même démarche. C’est le cas de l’Allemagne et de la France. Dans ce dernier cas, le Sénat avait voté en février et à l’unanimité un amendement destiné à intégrer un enseignement sur la vie privée à l’heure d’Internet et sur la loi relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés.

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