Les services de l’administration américaine ont établi une liste des sites d’indexation et de trackers BitTorrent les plus utilisés. Ils pointent par ailleurs d’autres types de services utilisés pour la contrefaçon, en nommant exclusivement des services chinois en exemples.

Evidemment, ils n’emploient pas le terme « meilleurs » pour les qualifier. Mais c’est ainsi que beaucoup d’internautes recevront la liste (.pdf) établie par le Représentant au Commerce des Etats-Unis, qui désigne dans un document les sites d’indexation et les trackers BitTorrent qui sont « devenus des hubs notoires pour les activités illicites, même si ces sites peuvent être aussi utilisés à des fins légales« . Les USA demandent aux autorités étrangères concernées de faire le nécessaire chez elle pour y mettre fin.

Les plus gros sites d’indexation identifiés par les services américains sont ainsi The Pirate Bay, IsoHunt, BtJunkie, Kickasstorrents, et Torrentz.com. Côté trackers, la liste se compose de Rutracker (15ème site le plus visité en Russie selon les USA), Demonoid, PublicBt, OpenBitTorrent et Zamunda (un tracker bulgare). Il est amusant de trouver dans cette liste OpenBitTorrent, dont l’ouverture a été provoquée par les poursuites contre The Pirate Bay, dans une énième illustration de la théorie de l’hydre P2P… Coupez une tête, et il en repousse deux.

La liste est très proche de celle qu’avait établie la MPAA en novembre dernier. Un hasard sans doute, même si l’on connaît les liens très proches entre le lobby du cinéma et l’administration Obama.

Il faut d’ailleurs noter que la liste de la MPAA comprenait des sites de téléchargement direct comme RapidShare ou MegaUpload, qui ne figurent pas dans celle du gouvernement américain. Ou pas explicitement. A l’instar des « clones de AllofMP3 » qui ne sont pas nommément désignés, le document de l’administration américaine parle des « cyberlockers » pour désigner les sites de stockage, sans dire leur nom. Seul le site russe vKontakte est cité.

Le document vise également les moteurs de recherche traditionnels qui indexent les « liens profonds » vers des contenus piratés, et nomme explicitement le seul site chinois Baidu.com, concurrent de Google. Les services qui permettent de regarder du sport en streaming sont aussi mis sur la sellette, avec le seul TV Ants (encore un logiciel chinois) cité en exemple. La plateforme de commerce B2B et B2C Taobao, chinoise, est aussi pointée du doigt. Enfin, le document s’intéresse aux applications mobiles, avec 91.com qui selon l’administration américaine est « responsable de plus de la moitié des applications téléchargées en Chine« .

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