Comment sont perçus les réglages de confidentialité des réseaux sociaux par les adolescents ? Et surtout s’en servent-ils, et comment ? À toutes ces questions, la Commission européenne veut des réponses. Elle a donc lancé un appel d’offres cette semaine, afin de suivre pendant quatre mois le comportement des adolescents âgés de 13 à 17 ans sur les réseaux sociaux. Une occasion de voir si tous les acteurs protègent au maximum les mineurs lorsqu’ils sont sur leurs services.

Les réseaux sociaux proposent-ils suffisamment d’outils pour préserver les données de leurs utilisateurs, et surtout, sont-ils efficaces ? C’est en substance les questions que se pose la Commission européenne, alors que le plus gros d’entre eux est régulièrement accusé de bafouer la confidentialité de ses membres au profit d’une logique de marchandisation de données personnelles.

Un appel d’offres a donc été diffusé lundi dernier sur le site de la Commission européenne. Selon son intitulé, il s’agit de conduire des tests d’utilisabilité des réseaux sociaux par des adolescents. « Nous recherchons une entreprise pour assister la Commission européenne afin de conduire des tests avec des adolescents âgés de 13 à 17 ans » est-il expliqué.

« Le but de cet exercice est de savoir comment les jeunes trouvent, utilisent et comprennent les dispositifs de sécurité intégrés » dans certains de ces réseaux sociaux. « Nous voulons vérifier comment ils trouvent des renseignements relatifs à la sécurité, comment ils les comprennent, à quelle vitesse ils trouvent ces réglages » détaille l’annonce.

Par ailleurs, les jeunes devront provenir du Royaume-Uni, de France et d’Allemagne. Une première pré-sélection des entreprises candidates aura lieu le 30 juillet prochain. Selon l’appel d’offres, la mission impose une étude sur un minimum de 80 jours et sur une plage de temps de quatre mois maximum. Elle débutera alors le 1er octobre prochain pour se terminer le 1er février 2011.

Pour mémoire, la Commission européenne signait l’année dernière un accord avec les dix-sept acteurs du secteur pour déployer une batterie de mesures dédiées à la protection des mineurs. Parmi les principaux signataires, nous retrouvions Facebook, MySpace, Skyrock, Yahoo, DailyMotion, YouTube ou encore Habbo Hotel.

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