Christine Albanel était l’invitée du Talk Orange-Le Figaro ce vendredi soir, pour évoquer l’échec de la ratification du projet de loi Création et Internet et sa programmation en seconde lecture à la fin du mois. « Est-ce qu’on est sûr que cette loi va être re-présentée ?« , a demandé d’emblée le journaliste. « Elle va l’être« , assure Christine Albanel, « évidemment j’y tiens beaucoup, c’est une loi à laquelle je crois, je rappelle qu’elle est issue d’accords qui ont lieu entre les télévisions, les sociétés d’auteurs, les fournisseurs d’accès à Internet (…) je représenterai ce texte le 28 avril et si je ne devais pas le faire évidemment je partirai« .

« Ah oui« , relance le journaliste, visiblement surpris de cette annonce. « Bien sûr, reprend-t-elle, parce qu’il y a une attente aujourd’hui des milieux de la culture, des 37 cinéastes, des 10.000 signataires, de l’association IMPALA qui regroupe 4000 sociétés indépendants de toute l’Europe…« 

« Le Président de la République tient à cette loi (…) il est complètement engagé derrière cette loi« , rappelle la ministre, qui semble déjà apercevoir sa lettre de licenciement au coin du bureau si elle ne parvenait pas à canaliser l’opposition qui monte contre le texte voulu par Nicolas Sarkozy. « Il peut y avoir des mobilisations contre« , reconnaît-elle au sujet de la manifestation programmée le 25 avril, mais je sais qu’il y aura aussi des mobilisations pour cette loi, des artistes et de tous ceux qui sont avec nous« .

« C’est depuis le début une affaire personnelle« , indique-t-elle.

De quoi donner raison à Patrick Bloche qui, dans une conversation téléphonique, nous confiait jeudi que « la ministre est entrée aggrégée (de lettres modernes) avec ce projet de loi, elle en ressortira désagrégée« .

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