La Sacem allemande a contesté les accusations de Kim Dotcom pointant sa responsabilité dans le retrait temporaire de la vidéo de lancement de Mega. En filigrane, la GEMA rejette la faute sur YouTube et son dispositif Content ID.

Mise en cause par Kim Dotcom, la société pour les représentations musicales et les droits de reproduction mécanique (GEMA) n'a pas tardé à réagir. Dans un message publié sur Twitter, la Sacem allemande a interpellé le patron de Mega, lui expliquant que ses allégations sont infondées. La suspension provisoire de la conférence de presse sur YouTube ne résulte pas d'une notification de la GEMA.

Le porte-parole de la GEMA invite plutôt Kim Dotcom à se tourner vers YouTube pour déterminer les causes de ce retrait (qui a depuis été annulé, ndlr). Kim Dotcom, qui avait directement pointé du doigt la responsabilité de la société de gestion des droits d'auteur, n'a pour l'instant pas réagi. Un peu plus tard, a GEMA a ajouté qu'elle n'a pas la possibilité d'agir plus directement.

En l'état actuel des informations disponibles, la piste d'une suspension automatique causée par le système Content ID paraît donc la plus crédible. Destiné à protéger les intérêts des ayants droit, le dispositif s'appuie sur des empreintes numériques pour repérer automatiquement les vidéos suspectées d'enfreindre la propriété intellectuelle. Le filtre, imparfait, a pu suspendre par erreur la vidéo de Kim Dotcom.


Abonnez-vous gratuitement à Artificielles, notre newsletter sur l’IA, conçue par des IA, vérifiée par Numerama !