Grâce au protocole BATMAN, les PirateBox pourront bientôt constituer entre elles un réseau de routeurs maillés en Wifi, capables de propager les contenus partagés sur les différentes PirateBox.

La semaine dernière, alors que nous présentions la carte de Piratebox présentes en France, nous avions expliqué que les différents routeurs sans fil avaient vocation à être connectés ensemble dans un réseau indépendant d’internet. Grâce au Wifi, les Piratebox pourraient communiquer ensemble pour permettre l’accès à tout le contenu partagé sur les différentes espaces de stockage, sans qu’aucune communication ne puisse être interceptée par l’Hadopi ou les ayants droit. Mais le logiciel des PirateBox n’offrait pas encore cette fonctionnalité.

Or voilà que vient de sortir une mise à jour de la PirateBox pour le routeur MR3020, qui inclut des « drivers pour un réseau batman-mesh« . A priori le réseau d’interconnexion des routeurs n’est pas encore au point, mais c’est une étape importante dans cette direction.

BATMAN est en effet l’acronyme du protocole Better Approach To Mobile Adhoc Networking, qui vise à gommer les défauts d’OSLR pour la conception de réseaux maillés sans fil. Sur le réseau, chaque Piratebox constitue un « noeud ».

« L’idée centrale de B.A.T.M.A.N réside dans le fait de partager les informations sur les meilleures connexions entre tous les n
?uds B.A.T.M.A.N. dans le réseau complet. Grâce à cela, la nécessité d’informer l’ensemble des n
?uds B.A.T.M.A.N. à chaque modification du réseau maillé disparaît
« , nous explique Wikipédia.

« Chaque n
?ud informe régulièrement ses voisins à travers un message de broadcast de son existence. Chaque voisin répond par son message d’existence, ce qui permet aux voisins des voisins d’apprendre également l’existence de ce n
?ud. C’est comme ça que l’information sur chacun des n
?uds est distribué dans le réseau complet. Pour trouver le meilleur chemin vers tous les voisins, B.A.T.M.A.N. compte les messages reçu d’une même origine, et mémorise quel voisin lui a transmis. En opposition aux solutions existantes, le protocole n’essaye pas de définir le chemin complet vers un autre n
?ud, mais utilise les origines des messages collectés pour évaluer le premier saut dans la bonne direction. Ces données seront alors transmises uniquement au meilleur voisin pour cette direction, lequel appliquera le même principe. Ce processus se répète jusqu’à ce que les données arrivent au destinataire
« .


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