Sony était déjà récemment la cible épinglée d’affaires de corruption de stations de radio américaines. Cette fois c’est sa filiale cinéma qui est mise à mal. Elle vient de payer 1 million de dollars pour mettre fin à une procédure qui l’accuse d’avoir créé un faux critique de cinéma pour vanter ses productions.

Le critique s’appelait David Manning mais il aurait dû s’appeler Sony. Sous ce pseudonyme étaient signées des critiques élogieuses de films tels que Hollow Man, Vertical Limit, A Knight’s Tale et The Animal, lesquelles étaient ensuite savamment citées dans les campagnes marketing des films.

La supercherie fut découverte en 2001, et une class action immédiatement portée à l’encontre du studio. Sony, dans un élan d’originalité et de mauvaise foi, avait alors plaidé son droit à la libre d’expression. « Foutaise », a répondu en substance la Cour d’Appel de Californie, qui a indiqué l’an passé à Sony que le premier amendement ne couvrait pas les messages commerciaux mensongers.

Pour s’en sortir, Sony a donc fini par signer un chèque de plus de 1 million de dollars, que se partageront les avocats (500.000 $), quelques plaignants, et des associations à but non lucratif.

La firme japonaise n’a pas avoué être bien coupable des faits, mais elle a tout de même mis à pieds deux de ses cadres suite à l’affaire…

Malhonnêtes, les P2Pistes ?

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