Depuis Paris, le fonds Partech se veut rassurant après le Brexit : ils continueront à investir dans la scène tech anglaise quoi qu’il arrive.

C’est un coup dur pour l’Europe et pour la jeunesse du Royaume-Uni qui a voté pour le maintien : ce matin, le leave a gagné, poussé par les plus de 60 ans. S’en est suivi une chute mémorable de la livre, à -30 % de sa valeur et une inquiétude manifeste pour ceux qui feront le Royaume-Uni de demain, qui, entre 18 et 39 ans, ont voté massivement pour le remain. Cette génération connaîtra donc les conséquences économiques de la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne, qu’elles soient négatives ou positives.

Mais à l’heure de l’inquiétude, le fonds Partech, qui a ses bureaux à San Francisco, Berlin et Londres, a décidé de rassurer. Sous la plume jointe d’Omri Benayoun et Romain Lavault, pour le site spécialisé dans la finance City A.M., Partech assure le maintien de ses investissements dans le secteur de la tech anglaise : « Pourquoi sommes-nous aussi actifs aux États-Unis ? », demandent ces deux general partners du fonds qui a investi autant dans les startups du Royaume-Uni que dans des startups américaines — plus que partout ailleurs dans le monde. « Parce-qu’au pays d’Excalibur, du Roi Arthur et des licornes, la scène des startups tech est fascinante ».

Au pays d’Excalibur, du Roi Arthur et des licornes, la scène des startups tech est fascinante

Le fonds profite de cette tribune pour rappeler le nom de quelques-unes des startups de leur portefeuille qui sont maintenant connues de tous. On trouve pèle-mêle un Made.com, devenu une référence en Europe dans le mobilier design, Once, une application de rencontre dont nous avions fait la connaissance lors de son arrivée en France, ou encore Blink, une plateforme de messagerie pour les entreprises qui joue sur le terrain des bots. Sans parler des startups qui ont moins pignon sur rue mais qui travaillent sur des technologies liées à la blockchain, à la médecine en ligne ou à la conversion de devise.

Reste à voir si ce message de soutien qui se veut rassurant au lendemain d’un résultat de référendum sera suivi par d’autres fonds. En attendant le réveil douloureux de la City.


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