Christiane lève des yeux toujours émerveillés sur Paris. Une ville qui la surprend chaque jour, qui éveille en elle le besoin d’immortaliser des moments insolites, éternellement singuliers et qu’elle sait que seule la photo pourra conserver pour des années.

Alors qu’elle faisait ses premières photos avec un Minolta dans des rues brésiliennes loin des pavés parisiens, elle s’applique aujourd’hui à trouver dans la photo au smartphone un nouvel instantané, une vision de son monde qu’elle fait découvrir aux amoureux de Paris.

Bonjour Christiane, pouvez-vous vous présenter ?

Je suis Chris, tout le monde me surnomme Chris, mais mon vrai nom, c’est Christiane. Je suis Brésilienne mais j’aime dire que j’ai une âme française. Je suis passionnée par Paris, cette ville, cette atmosphère. Je suis installée en France depuis 10 ans.

Quand est-ce que vous avez commencé la photo ?

La photo, ça a commencé très tôt : j’ai débuté quand j’avais 10 ans avec un appareil Kodak analogique. Je me souviens, c’était l’été avec mon appareil jetable. C’était là, vraiment, que j’ai commencé la photo. Je me souviens des anniversaires, à la maison ou de l’église… j’étais souvent avec mon petit appareil. C’est pour ça que je ne croyais pas qu’il était jetable à l’époque.

Après, à 15 ans, j’ai eu mon Minolta japonais que quelqu’un m’avait offert et j’ai passé 5 ans avec cet appareil. Il fait partie de ma vie : c’est avec lui que je suis tombée amoureuse de la photo. Je crois que c’est lié. J’aime tout ce qui est artistique — chanter, j’aime écrire des chansons, des poèmes — et la photo est une manière de parler avec des images qui ne peuvent pas être traduites par des phrases.

Et du coup vous avez appris comme ça à garder des souvenirs, à saisir des moments ?

Oui, je crois que le temps, pour moi, est vraiment important. Je suis assez jeune et j’ai vécu beaucoup de choses dans ma vie mais j’ai le sentiment qu’il passe de plus en plus vite et j’ai envie de le conserver. Dès que je vois un moment qui me touche, j’ai envie de garder ce sentiment auprès de moi. Même si c’est un rayon de soleil à travers une feuille. Comme en automne, quand on voit des feuilles qui tombent par terre et qui changent les couleurs…

J’ai déjà partagé mes chansons mais j’avais vraiment peur d’être jugée pour mes photos, Instagram me permet de dépasser cette barrière du jugement

Il faut vivre, tester des choses, pas seulement regarder à droite ou à gauche ! Et j’ai envie de garder ces choses profondes, mais également de les partager. J’ai déjà partagé mes chansons mais j’avais vraiment peur d’être jugée pour mes photos. Instagram me permet de dépasser cette barrière du jugement, et me permet de garder et de partager ces bons moments. J’ai l’impression que c’est mon histoire.

Comment êtes-vous passée de l’appareil photo au smartphone ?

Depuis le Minolta, je suis passé aux bridges de Sony, puis aux reflex de Canon, mais Paris est tellement rapide que, parfois je me balade avec mon mari, ma famille et mes enfants et je n’ai pas mon reflex à portée de main. Et avec la technologie qui s’est améliorée, c’est devenu de plus en plus simple de prendre des photos avec un smartphone qu’avec un reflex.

C’est surtout très simple de retirer un smartphone de sa poche et de prendre des photos

Aujourd’hui, il y a des smartphones qui font de belles photos avec des couleurs magnifiques… et qui ne pèsent rien ! On n’a pas un sac à côté : c’est surtout très simple de retirer un smartphone de sa poche et de prendre des photos. Parfois il faut vraiment investir plus de temps pour un cliché, réfléchir à ce qu’on va faire et capter le bon moment… mais c’est magique. J’adore la technologie.

Et du coup, vous arrivez vraiment à vous concentrer sur l’imprévisible, ce moment où on n’a pas de reflex ?

Oui, parfois j’ai déjà l’image, je sors de chez moi, je m’installe quelque part et j’attends. Il faut prévoir ses réglages et attendre que le bon moment arrive… et avec un smartphone c’est vraiment simple. Il y a parfois des poses à prendre, mais pas beaucoup, j’aime garder le naturel.

J’aime bien garder ce côté naturel. Si quelqu’un voit la photo et qu’elle connaît bien Paris ou le souvenir qu’elle a de Paris, c’est pas vraiment avec des étoiles partout. C’est instantané, c’est véridique. De mon côté, je dois réfléchir au cadre.

Vous regardez comment fonctionne le smartphone, vous cherchez à optimiser ce que vous allez prendre avec ?

Oui, je fais ça à la maison avec mon nouveau smartphone, j’ai pris quelques jours pour m’y habituer et le maîtriser avant de sortir de la maison avec lui. Pour tester les réglages, l’adapter, trouver ce que j’allais faire avec. J’ai pas beaucoup de temps pour penser aux photos quand les sujets se présentent et je pense que la meilleure photo que j’ai prise, c’était un cliché que je n’ai pris qu’une fois.

C’était vraiment la photo que j’avais envie de prendre, je savais déjà ce que j’allais faire. C’est la première photo que j’ai appréciée et que je n’ai pas eu honte de montrer.

Est-ce que vous avez travaillé avec le mode noir et blanc du P9 ?

Oui, j’ai pris mes premières photos en monochrome. C’est beau, c’est chic, c’est classique. Je suis arrivée à la Tour Eiffel un matin : les photos étaient magnifiques mais j’ai eu un coup de coeur quand j’ai utilisé l’application pour garder le rendu. Il y a beaucoup d’amis qui m’ont félicité après la photo, j’ai été très touchée. Ils ne s’attendaient pas à ce que je fasse du noir et blanc j’adore vraiment le résultat, c’est mieux que l’utilisation d’un filtre.

J’ai vu la photo avec les pigeons, il y a un côté très Doisneau, c’est très Paris.

Oui, il y a quelques temps j’étais très critique avec moi-même avant de publier la photo. J’ai besoin d’aimer la photo, je ne fais pas une photo pour les autres, pour les rendre heureux, pas pour avoir des likes.

J’avais vraiment l’ambition de réussir ce cliché et de garder le moment où le monsieur était là. Il a sifflé et tous les pigeons sont venus. Cela m’a étonné. Et le noir et blanc que j’ai fait m’a permis de faire la photo au moment où je venais de voir la scène et pas après être rentrée chez moi pour la retoucher et voir ce que j’avais pris.

Quelle impression cela vous a fait, d’avoir un smartphone avec ces caractéristiques ? Est-ce que ça donne envie de faire plus, de considérer autrement votre art ?

J’ai le Huawei P9 depuis 3 semaines avec moi. Avec cette qualité, je peux prendre des bons clichés. Par exemple, en fin de journée, je n’avais pas envie de sortir mon appareil, parce que je voyais qu’il n’y avait pas beaucoup de lumière. Je sors quand même pour tester, pour voir ce que ça va donner. Voilà ce que me permet de faire un smartphone : des tests vraiment simples. Parce que le reflex a besoin d’objectifs adaptés à la basse lumière, il faut les changer, se demander lequel est le mieux, savoir si on va utiliser un zoom ou un fixe… c’est fatiguant.

Le mode Pro du smartphone est vraiment bien pensé. J’étais pas à fond sur cette fonction au début, mais je dois reconnaître que la balance des couleurs est vraiment chouette — notamment les réglages du bleu. À l’avenir, j’ai envie de passer à 100 % au smartphone pour les réseaux sociaux. C’était vraiment un défi pour moi, mais j’ai de plus en plus de certitudes à ce sujet.

J’aime bien regarder les choses, même avec peu de lumière ou quand il pleut. Ce cadre m’a permis de faire l’une des photos les plus réussies : c’était à 9h du matin, il pleuvait, et il n’y avait presque personne dans les rues et je me suis dis qu’il fallait faire quelque chose avec ça. J’adore la couleur des gouttes, pour moi c’est magnifique.

Surtout que là, les gouttes sont très propres, vous avez réussi à faire un petit macro avec le téléphone.

Oui c’est un petit macro, elle sont très proches, on voit tous les détails. Ce sont des photos que j’ai envie de faire et avec un reflex c’est presque impossible en aussi peu de temps.

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