Un moteur de fusée dont la plupart des pièces ont été imprimées en 3D a été testé par la Nasa. Le résultat est vibrant.

Non, l’impression 3D ne se résume pas qu’à faire des bidules en plastique dans les ateliers pour enfant de Leroy Merlin ou des armes à feu. Avec la perfection des imprimantes 3D, on voit apparaître une variété considérable dans les usages, de l’art à l’industrie, en passant par la médecine ou la gastronomie. Et si vous pensiez qu’une pièce imprimée en 3D ne pouvait pas être aussi résistante qu’une pièce construite en suivant des procédés d’usine traditionnels, cette vidéo de la Nasa vous prouvera le contraire : l’agence spatiale américaine vient de tester son premier moteur de fusée imprimé en grande partie en 3D.

Bien entendu, ce ne sont pas des assemblages de filaments de plastique qui ont résisté à une poussée de 88 964 newtons et une combustion qui a fait subir à l’ensemble à peu près 3 315 degrés celsius. Ce sont des couches de poudre de métal en fusion qui sont déposées et fondues petit à petit pour constituer les éléments qui constitueront le cœur du moteur, notamment la turbopompe et l’injecteur qui amène le carburant.

La Nasa estime que cet assemblage qui lui coûte bien moins cher à produire et qui contient beaucoup moins de pièces que sur une chaîne de montage traditionnelle serait suffisant pour un véhicule qui souhaiterait atterrir ou décoller de Mars ou pour les derniers niveaux d’une fusée.

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