L’homme d’affaires canadien et président de Warner Music Group Edgar Bronfman Jr. n’a pas assez des difficultés financières et boursières de sa société. La justice française ajoute une couche d’ennuis en le mettant en examen dans le cadre de l’affaire Vivendi, pour délit d’initié. Bronfman, un ancien administrateur du français propriétaire de Universal Music, avait vendu ses actions en 2002, juste avant que n’apparaisse au grand jour la déroute de Jean-Marie Messier.

Les juges français en charge de l’enquête, Henri Pons et Jean-Marie d’Huy, s’interrogent sur les conditions de ces opérations de cessions de titres, alors que Vivendi Universal allait être à la mi-2002 au bord de la faillite suite aux folies de grandeur de son ancien dirigeant. « [Bronfman] va continuer de collaborer à l’enquête. Les transactions de M. Bronfman ont toujours été correctes et il n’a jamais enfreint la loi ou les règlements français« , a indiqué jeudi dans un communiqué son avocat Thierry Marembert.

L’actuel patron de Warner Music Group a déjà témoigné dans le dossier en juin 2007, et avait démissionné du conseil d’administration de Vivendi en décembre 2003.

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