Partout dans le monde, l’industrie culturelle alliée aux géants de l’informatique tentent d’imposer des normes de DRM qui enferment le consommateur dans une certaine façon de consommer. Et ils tentent de faire passer ça pour un avantage et quelque chose de chouette pour le consommateur. Leur arme fétiche : de jolis logos tout pleins de couleurs que les clients vont rechercher comme gage de qualité. Nous vous racontions pourtant lundi l’histoire incroyable de Microsoft et de son logo « Playsforsure », dont il ne sait tellement plus quoi faire qu’il l’a fusionné contre toute logique avec un autre logo qui n’a rien à voir, « Certified for Windows Vista ». Les internautes qui achètent de la musique ou de la vidéo en ligne comprendront encore moins bien pourquoi tel contenu n’est pas lisible sur tel appareil, alors qu’ils portent le même petit logo Microsoft. Mais les logos sont rassurants, ils donnent des repères aux consommateurs.

Pour combattre contre les DRM, il fallait donc un logo unique, qui permette d’identifier à la fois les plateformes qui proposent des contenus sans mesure de protection et les appareils qui permettent de les lire. C’est chose faite grâce à Neuros, une société qui édite des solutions multimédia et qui lance une grande campagne pour imposer un logo « Unlocked Media » unique chez tous les acteurs qui s’opposent aux DRM. Le logo pourrait devenir un gage de qualité recherché par les consommateurs, qui sauront que l’appareil muni d’un logo Unlocked n’aura aucun problème à lire les contenus des plateformes Unlocked, et que ces contenus ne seront pas protégés contre la moindre utilisation.

Jugez vous-même l’enthousiasme de Joe Born, le fondateur de la société :

Un regret tout de même. Alors que le « Unlocked Media » est censé représenter quelque chose d’extrêmement positif par rapport aux sombres DRM, pourquoi proposer un logo aussi tristement noir et sans vie ? Il est peut-être encore temps d’en proposer un plus gai…


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