« Nous n’avons pas fait d’erreur » a déclaré le PDG de Microsoft Steve Ballmer lors d’une conférence à Mumbai. Par là, il défendait le récent investissement du groupe dans Facebook, qui s’est élevé à 240 millions de dollars pour une malheureuse part d’1,6 % dans le site communautaire. « La valorisation de Facebook reste à déterminer. Le service est aujourd’hui populaire, très populaire. Une société comme la nôtre tient donc à être présente dans ce domaine, c’est très important pour nous. »

D’accord le site est populaire, il arrive même en seconde place après MySpace. Le problème, c’est que cette popularité est en grande partie dûe à ce que le portail offre en plus de ses concurrents : une plateforme d’applications développée. Hors, l’initiative OpenSocial de Google s’apprête à souffler cet avantage comme on ferait avec un château de cartes. Facebook ne perdra pas sa popularité pour autant, mais sûrement ce moteur qui lui avait valu jusque là une croissance exponentielle ; et pour l’instant, Microsoft n’a rien prévu d’autre pour la plateforme que d’y contrôler la publicité.

Esperons que le géant de l’informatique n’ait pas trop escompté d’une montée en force de la plateforme sociale car cette croissance risquerait bien de s’essoufler et Microsoft de ne jamais récupérer la mise. Pas grave, l’important, c’est de participer, hein Ballmer ?


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