Selon les informations du Point, le fisc aurait notifié à Google France un redressement de 1 milliard d'euros après le contrôle fiscal opéré depuis 2012.

Fin 2012, alors que Google était accusé par plusieurs pays européens de contourner l'imposition dans les pays où il fait affaires, le président de Google Eric Schmidt expliquait le plus sérieusement du monde qu'il était "très fier" d'échapper au fisc. Quelques semaines plus tôt, la justice française avait jugé légale la saisie de documents au siège de Google France, et ainsi confirmé un risque de redressement fiscal historique.

Un peu plus d'un an plus tard, Le Point affirme de source parlementaire et gouvernementale que le redressement est arrivé, et qu'il est du montant déjà évoqué au début du litige : 1 milliard d'euros. 

"Le Point est en mesure d'affirmer que la Direction générale des impôts n'a pas lésiné pour réclamer son dû. Pour la plus grande joie de Bernard Cazeneuve, le ministre délégué du Budget, qui a prévu de récolter 2 milliards d'euros supplémentaires en 2014 grâce à la chasse aux fraudeurs", assure le journaliste Emmanuel Berretta.

Officiellement, Google France déclarait en 2011 ne réaliser que moins de 150 millions d'euros de chiffre d'affaires en France, ce qui lui a permis de verser une somme ridiculement faible, d'environ 5,5 millions d'euros. Or le fisc estimait que son activité réelle était plus proche des 1,3 milliard d'euros. En prenant en compte plusieurs exercices d'arriérés et les intérêts, le fisc en arrive à réclamer 1 milliard d'euros de redressement.

Gageons toutefois que le combat judiciaire ne fera que continuer entre Google et l'état français, et que le chèque est encore très loin d'être signé.

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