Dans une interview accordée à The Inquirer, l’Electronic Frountier Fondation (EFF), association de plus en plus présente actuellement et qui s’est donnée comme tâche de défendre les utilisateurs de P2P, présente les différentes raisons qui font que le partage de fichiers n’est pas illégal. Rien de bien nouveau juridiquement mais il fait toujours bon le répéter.

Dans cette période trouble où la RIAA multiplie les attaques, que ce soit envers les particuliers, les universités ou les FAI, le journal The Inquirer a souhaité connaître la position de l’EFF sur la légalité du partage de fichiers.

Jason Shultz, l’avocat attitré de l’EFF, déclare que comme les magnétoscopes ou les photocopieuses, les logiciels ne sont pas illégaux mais que c’est l’utilisation que l’on en fait qui les rends légaux ou non. On ne peut pas rendre les créateurs de logiciels responsables de leur utilisation.

L’EFF dénonce une fois de plus les méthodes misent à la disposition de la RIAA afin de lutter contre le piratage. En effet, alors qu’il faudrait que la police présente de sérieuses preuves pour venir perquisitionner chez vous, la RIAA peut elle, avec juste de vagues suspicions, obtenir toutes vos informations personnelles auprès des FAIs.

Pour conclure le responsable de l’association termine en déclarant que les procès que la RIAA intente afin de faire à la fois de la publicité et de la prévention ruinent des familles entières en les brisant aussi bien économiquement que socialement. Un peu exagéré et commun à toutes les infractions, mais tellement décalé lorsqu’il s’agit d’infractions dont près de 70% de la population considère aujourd’hui aux USA qu’elles ne sont pas importantes.

Liens :

Le site de l’EFF

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