Kazaa, Grokster et LimeWire s’organisent et fondent des associations à Washington dans le but de faire pression sur les membres du congrès américain et sur Hollywood. C’est une vrai campagne de lobbying qui va être menée par les principales plateforme d’échange de musique en ligne

« Vous devez travailler avec nous et non contre nous ». Voilà le message que voudrait faire passer les principaux réseaux de Peer-to-Peer. Le temps de la discussion est venu, la campagne « Let the music play » est en cours et la « résistance » s’organise.

Depuis le phénomène Napster, des millions d’utilisateurs se sont enregistrés sur les réseaux Peer-to-Peer afin de partager leurs disques dur, une pratique qui, selon l’industrie musicale, a de fortes répercussions sur les ventes de disques. Les majors poursuivent donc les réseaux d’échange en Justice, annoncent des poursuites contre des milliers d’utilisateurs et pendant ce temps les législateurs dénoncent l’accés possible à la pornographie par des mineurs et les risques de sécurité (virus, hacking, vie privée…).

Il était donc temps que les acteurs du Peer-to-Peer donnent leur point de vue sur la question, les législateurs n’entendant principalement que ceux de la RIAA et de la MPAA (qu’on ne présente plus).

Wayne Rosso, Président de Grokster pense que « le seul moyen de faire assoir les majors à la table des négociations est de les forcer à le faire en faisant entendre la voix de ses utilisateurs au congrès« .

Le droit sur le copyright n’est pas remis en cause par les réseaux de partage de musique en ligne. Il est juste qu’un auteur, un éditeur ou un distributeur reçoive une rémunération sur l’œuvre. Mais l’usage de ce droit est jugé abusif.

L’ Europe suivra sans doute le mouvement, avec l’espagnol Pablo Soto, développeur du réseau Blubster, en tête de file.

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