Le BSA (Business Software Alliance), consortium contre le piratage des logiciels, se préoccupe de l’économie de votre pays. Il souhaite, entre autres, réduire le taux de chômage et doper la croissance dans nos contrées…

Cette organisation, qui a notamment pour membres Microsoft, Adobe, ou bien encore Cisco Systems publiera vendredi une étude démontrant les bienfaits de la lutte contre le piratage informatique pour les économies nationales.

Conduite par l’IDC pour le compte de la BSA, cette étude tend à monter en général que les pays comportant les plus faibles taux de piratage de logiciels ont les plus importants secteurs informatiques. A contrario, les pays ayant les plus hauts taux de piratage, tels la Russie ou la Chine, ont les secteurs informatiques les moins développés.

« En général, les pays qui ont la plus législation en termes de propriété intellectuelle ont les plus faibles taux de croissance des secteurs informatiques« , a déclaré Robert Holleyman, directeur du conseil d’administration de la BSA.

Les constats sont les suivants : réduire le piratage de logiciels pourrait favoriser la croissance des secteurs informatiques, ce qui permettrait la création d’emplois et aider les économies les plus faibles. La BSA prédit « qu’une baisse de dix points les taux de piratage sur quatre ans pourrait générer plus de 1,5 million d’emplois et plus de 64 billions (sic) de dollars« . Tout cela bien sûr dans l’intérêt du citoyen lambda.

«  Quand les personnes utilisent des logiciels, mais des versions piratées, elles ne payent pas la taxe qui est due au gouvernement « , a déclaré Holleyman.

Cette étude et les mesures qu’elle préconise pourraient trouver des échos en France, où vient d’être proposée la loi Fontaine sur l’Economie Numérique, et où le faible taux de croissance ne vient pas compenser le vide des caisses de l’Etat.

Site de la BSA France


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