Plusieurs lecteurs nous rapportent ce soir une information qui aurait été diffusée au journal télévisé de TF1 de 20H, selon laquelle le dirigeant du système de micropaiement par téléphone Allopass aurait été placé en garde à vue ce matin.

Cette garde à vue ferait suite à une trentaine d’arrestations d’internautes qui profitaient du système Allopass pour diffuser des contenus piratés en échange d’un appel téléphonique surtaxé par les visiteurs. Le dirigeant d’Allopass aurait donc été mis en garde à vue pour complicité puisqu’il touchait logiquement une grande partie des revenus ainsi engendrés grâce au piratage.

Même si cela choquera inévitablement quelques uns de nos chers lecteurs, nous ne pouvons que nous montrer en accord total avec ces mesures. L’échange de contenu piraté sur des systèmes P2P n’est pas légal, mais peut encore trouver certaines justifications (à débattre) lorsque personne n’en fait de profit direct. Or en l’espèce, ces webmasters peu scrupuleux abusaient du système pour se faire de l’argent sur le dos des artistes, créateurs, développeurs, éditeurs ou autres distributeurs…

Fort logiquement, si la direction d’Allopass avait connaissance de ces pratiques et pouvait y mettre fin, elle en devient complice passif et peut-être entendue pour les faits de complicité de contrefaçons et/ou de recel.

Il y a quelques jours, Click-fr avait du abandonné sa plateforme concurrente Let-Me-In « pour des raisons réglementaires ». Le rapport entre les deux n’est sans doute pas neutre, sous réserve que les faits rapportés soient exacts, ce que nous cherchons toujours à vérifier.

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