Facebook lance lundi 21 janvier Community Actions, un onglet dédié aux pétitions. Il permettra aux utilisateurs du réseau social de notifier directement des institutions politiques des pétitions en cours.

Facebook veut devenir le prochain Change.org. À partir du lundi 21 janvier, le réseau social lance aux États-Unis Community Actions, une section dédiée aux pétitions, a révélé TechCrunch la veille.

Les signataires (presque) anonymes

Cette section sera disponible directement sur les fils d’actualité des utilisateurs. Elle permettra de lancer des pétitions au niveau local ou national. Il sera possible de « taguer » (identifier) des institutions politiques afin qu’elles soient notifiées de l’existence d’une pétition. Facebook avait déjà permis cela dans une autre fonctionnalité lancée en 2017, Town Hall. Celle-ci fait le lien entre un particulier et une personnalité politique.

Capture d'écran prise par TechCrunch // Source : Capture d'écran TechCrunch

Capture d'écran prise par TechCrunch

Source : Capture d'écran TechCrunch

Pour rejoindre une pétition, il suffira d’appuyer sur un nouveau bouton dédié, « support » (soutenir). Il est aussi possible, comme sur les grands sites de pétitions, de publier des commentaires. Le nombre de signataires sera public, mais pas leurs noms et prénoms. Ces derniers ne seront visibles que si vous êtes amis sur Facebook avec le ou la signataire, ou s’il s’agit d’une page publique – celle d’une célébrité par exemple.

Cette fonctionnalité n’est pour le moment disponible qu’aux États-Unis. Contacté, Facebook ne nous a pas encore indiqué si un lancement était prévu en France prochainement.

Facebook renoue avec le politique

Facebook a une relation ambivalente avec le politique. Critiquée pour avoir laissé se développer des stratégies d’influence durant la dernière campagne présidentielle américaine ou pour avoir accueilli des discours de propagande anti-Rohingyas, l’entreprise tente depuis de se mettre à distance de ces problématiques. Il y a quelques jours seulement, des documents diffusés en interne fuitaient, montrant par exemple que les discussions politiques entre collègues n’étaient plus admises dans l’entreprise.

Facebook a peut-être finalement compris qu’il était devenu politique malgré lui. La plateforme a notamment joué un rôle très important ces dernières semaines dans le mouvement des Gilets Jaunes. Les pétitions devraient permettre de motiver d’autres mouvements de ce type à se rassembler sur le réseau social. Les règles qui les encadreront n’ont pas encore été précisées. Un porte-parole a simplement indiqué à TechCrunch qu’un équilibre entre sécurité et efficacité devrait être trouvé, et que les premiers tests n’avaient pas révélé de comportements particulièrement problématiques.

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