C’est à se demander quel pan du web échappe encore à Google ! L’entreprise, qui à l’origine se contentait de proposer un simple moteur de recherche, certes fort épuré et diablement efficace, a considérablement diversifié ses activités au fil des ans, si bien qu’établir la liste exhaustive des services et produits qu’elle propose aujourd’hui serait un travail très fastidieux.
Rendez-vous compte : la firme de Mountain View vend même des noms de domaine. Certes, ce n’est pas à proprement parler une nouveauté, puisque le groupe s’est lancé dans ce business en 2014. Cependant, cette activité était jusqu’à présent circonscrite au territoire américain. Quatre ans plus tard, Google Domains, s’il est toujours indiqué « en bêta », est maintenant accessible en France.
La société a en effet annoncé mercredi 28 février l’extension de ce programme à 14 nouveaux pays, situés en Europe, dans les Amériques, en Asie et en Océanie. Son bureau d’enregistrement de noms de domaine (la liste des extensions prises en charge est donnée dans l’assistance du service) peut donc servir à acheter des adresses se terminant avec « .com », « .net ou « .org ».
Attention, les prix varient fortement selon ce que vous choisissez. Comptez 12 euros par an pour un domaine de premier niveau très générique, comme ceux mentionnés ci-dessus. Si vous voulez quelque-chose de plus original, les prix peuvent rapidement grimper : le tarif le plus cher que nous avons vu concerne « .movie ». Comptez 302 euros à l’année. Et le moins cher ? « .pw » : il coûte 9 euros par an.
Pas de « .fr »
Il est possible d’acheter des domaines de premier niveau qui sont attribués aux États, mais il convient de remplir certains critères. Pour le domaine réservé au Canada, « .ca », il faut prouver une « présence canadienne » précise Google. Certains domaines manquent à l’appel, comme les extensions attribuées à la Belgique (« .be »), au Luxembourg (« .lu ») à la Suisse (« .ch ») ou à la France (« .fr »).
225 domaines de premier niveau sont actuellement proposés. Il est à noter que Google gère lui-même certains domaines, comme « .google », mais leur utilisation est réservée. Il faut en effet se souvenir que l’entreprise a rempli pas moins de 101 formulaires pour tenter d’administrer des domaines comme « .youtube », « .docs » et même « .lol », du fait de la libéralisation de ce secteur lancée en 2012.
Google affirme que son bureau a traité plus de 1,8 million d’enregistrements de noms de domaine. Pour connaître le détail de cette offre, rendez-vous sur le site officiel de Google Domains et consultez l’assistance.
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