Direct Line va proposer 5 % d’assurance à ses clients équipés d’une Tesla et utilisant la technologie d’assistance à la conduite nommée Autopilote. Pour l’assurance, c’est un premier test pour préparer l’avenir.

On s’en doutait déjà depuis l’arrivée massive des caméras à l’avant des voitures : l’automobile connectée — et tout ce qui est connecté de manière générale — va servir aux assurances. Direct Line, l’une des plus grosses sociétés d’assurance anglaise, a confirmé une information à Reuters : les utilisateurs d’une Tesla qui utilisent l’Autopilote de la marque (la technologie d’assistance à la conduite, ne pas confondre avec de l’autonomie) auront une réduction de 5 % sur leur assurance.

Pour l’assureur, c’est un moyen d’encourager l’usage d’une technologie qui, d’après les premières statistiques, réduit le risque d’accident. Évidemment, ce sont les accidents qui sont médiatisés, mais on oublie que sur un usage global, les technologies de Tesla comme les futures voitures autonomes sont pensées pour augmenter la sécurité des routes et des automobilistes. « Le nombre d’accidents a baissé de 40 % depuis l’introduction du système Autopilote sur les Tesla », rappelle un analyste de GlobalData pour Reuters.

Tesla Roadster

Tesla Roadster

Pour Direct Line, qui est la première assurance en dehors des États-Unis et la deuxième au monde à prévoir ce genre de réduction, c’est un test grandeur nature : « Comme le conducteur reste en charge du véhicule, nous assurons les Tesla comme n’importe quel véhicule. Mais proposer cette réduction est une opportunité pour apprendre et nous préparer pour l’avenir ». Dès lors, il semblerait que cette réduction spéciale soit plus incitative que fondée sur une mesure de l’usage réel de l’Autopilote : Tesla France nous confirme qu’elle est automatiquement appliquée pour les voitures équipées de l’option « Pilotage automatique amélioré ». Libre au conducteur de l’utiliser.

En tant que voitures connectées, les Tesla ont toutes un journal de bord qui permet au constructeur de faire des diagnostics rapides en cas de panne — ou d’accident. L’étape suivante, logique, serait donc de transmettre certaines données de conduite directement aux assureurs, avec l’accord des conducteurs, pour négocier des tarifs préférentiels.


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