En attendant le procès qui doit se tenir en octobre, Waymo (Google/Alphabet) et Uber continuent d’ajuster leurs requêtes devant le juge. Le plaignant, qui reproche à Uber un vol de technologie autour de la voiture autonome, vient d’abandonner 3 de ses 4 requêtes concernant des violations de brevet.

Après Uber, qui a licencié Anthony Levandowski, l’ingénieur spécialiste de la voiture autonome au cœur des accusations de vol de technologie portées par Waymo (Google/Alphabet), c’est au tour de cette dernière de se conformer aux demandes du juge William Alsup.

La filiale de Google dédiée aux voitures autonomes vient en effet d’abandonner trois de ses quatre requêtes tournant autour d’une violation de brevet, estimant qu’elles étaient liées à un Lidar « Spider » qu’Uber n’utilise plus actuellement. Ce capteur qui permet à la voiture autonome de détecter son environnement est au cœur du litige.

Mais Waymo n’abandonne pas l’objet central de sa plainte pour autant : le prétendu vol de technologie autour de la voiture autonome, qui aurait été commis indirectement par Uber en rachetant la startup Otto fondée par Anthony Levandowski après son départ de Google avec 14 000 fichiers dérobés en sa possession.

waymo google alphabet

« Waymo reconnaît que le Lidar d’Uber est très différent du sien »

Waymo se plie ainsi à la demande du juge William Alsup, qui souhaitait le voir réduire sa centaine de requêtes à moins de 10 avant le début du procès, prévu en octobre 2017. Le 7 juin, le juge avait notamment rappelé au plaignant « qu’il devrait songer sérieusement à abandonner les requêtes sur les brevets dans cette affaire. »

Uber n’a évidemment pas manqué de se réjouir après le recul de son rival : « La suppression par Waymo de 3 des 4 requêtes de brevet est un signe supplémentaire montrant qu’ils ont exagéré leur [plainte] et ne peuvent pas la tenir. En plus de n’avoir découvert aucune preuve de la présence d’un seul des 14 000 fichiers en question chez Uber, ils reconnaissent désormais que le Lidar d’Uber est très différent du leur. »

Waymo maintient en revanche sa quatrième requête pour violation de brevet, sur un autre Lidar (« Fuji »), encore utilisé par Uber. Le porte-parole de l’entreprise a par ailleurs profité de l’occasion pour rappeler que Waymo « avait hâte d’être au procès », qui doit se tenir en octobre 2017.

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