L’autorité de régulation des communications électroniques et des postes a publié ce jeudi 1er juin la dernière version de l’observatoire des marchés des communications électroniques, qui inclut les chiffres, provisoires, du premier trimestre 2017. En ce qui concerne la fibre optique de bout en bout, il y avait au 31 mars un peu moins de 2,5 millions d’abonnement en France.
« Leur nombre a augmenté de 265 000 au cours du trimestre et de 53 % en un an », fait observer l’Arcep. « Ils représentent 30 % du nombre total des logements éligibles à la fibre optique jusqu’au domicile (FTTH) », continue l’institution. La barre des 2 millions de foyers ayant un abonnement à la fibre optique avait été franchi au cours du quatrième trimestre 2016.
En tenant compte de toutes les technologies permettant de profiter du très haut débit, en additionnant donc les foyers ayant accès effectivement à la fibre optique, au VDSL2, au réseau avec terminaison en câble coaxial, à la boucle locale radio, au satellite WiFi ou aux cartes SIM 4G à usage fixe, l’Arcep indique qu’il y avait à la fin du premier trimestre 5,84 millions d’abonnements.
Ce nombre était de 5,4 millions au trimestre précédent.
Du très haut débit à partir de 30 Mbit/s
En France, l’Arcep considère que l’accès au très haut débit commence au moment où votre connexion Internet est capable de vous délivrer un débit descendant de 30 Mbit/s. Il s’agit d’une démarcation arbitraire qui est susceptible d’évoluer au fil du temps ou qui diffère d’un pays à l’autre. La notion de haut et de très haut débit n’est ainsi pas la même selon que l’on se trouve en Europe, au Japon ou en Afrique.
Autrefois, l’Arcep considérait que le très haut débit débutait à 50 Mbit/s. Mais pour afin de s’aligner avec seuils fixés par la Commission européenne dans le cadre de son agenda pour l’Europe à l’horizon 2020, l’autorité a opté pour un marqueur plus bas — et donc beaucoup plus facilement atteignable, puisque ce cap est quasiment deux fois moins élevé que celui qui avait été choisi auparavant.
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