A la surprise générale, il a succédé au célèbre Tonny Mottola à la tête de Sony Music en janvier 2003. Howard Stringer, le président de Sony, avait nommé Andrew Lack à la tête de la division musicale de la société japonaise pour apporter un oeil nouveau à la société. Loin d’être un homme du métier, Lack avait pour principale expérience un poste de responsable à la chaîne de télévision NBC.
Lorsque Sony Music et BMG ont officiellement fusionné, Lack est resté à la tête du groupe. La part de marché commune des deux maisons de disques totalisait environ 33% aux Etats-Unis. Aujourd’hui Sony BMG pèserait 26%, derrière un Universal Music en pleine forme avec 36% des parts de marché américaines.
Alors les bruits de couloirs se font entendre, et les critiques fusent contre l’homme venu d’ailleurs. On reproche à Lack son manque de diplomatie et de tact, et surtout son inexpérience dans l’industrie musicale, voir sa médisance envers elle. Dans une conférence l’an dernier, il avait décrit toutes les majors y compris Sony BMG comme de « vilains petits canards ». Affront suprême, c’est lui qui a ouvert les négociations avec Wayne Rosso, l’ancien président de Grokster, aujourd’hui reconverti avec Mashboxx dans le P2P légal.
On ne s’étonnera pas, donc, d’apprendre que l’allemand Bertelsmann a notifié Sony de son refus de renouveler le contrat de Lack. Techniquement BMG ne peut pas renvoyer Andrew Lack de sa seule décision. Il faut un accord de Sony, qui peut même prolonger quelques peu le contrat qui doit échoir dans environ 6 mois. Mais l’on imagine mal le japonais s’opposer à BMG pour garder un homme aussi contesté à la tête de la deuxième plus grosse maison de disques du monde.
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