Google a vu ses négociations pour le développement de voitures autonomes avec General Motors échouer. Motif du désaccord : le contrôle des données récoltées.

La nouvelle est tombée hier : Google a décidé de collaborer avec Fiat Chrysler Automobiles (FCA) pour continuer à développer ses voitures autonomes. Objectif : fabriquer cent minivans Pacifica Hybrid d’ici 2017. C’est la première fois que Google travaille directement avec un fabricant de voitures pour créer ses modèles. Mais cette collaboration avec FCA relèverait plus du choix par défaut.

General Motors s’étant retiré des négociations avec la firme de Moutain View, celle-ci n’avait plus vraiment d’autres alternatives. L’agence Bloomberg révèle que la question du contrôle de la technologie et des données était au cœur du désaccord. De plus, General Motors s’est déjà lancé dans la course au taxi autonome avec Lyft (le concurrent américain d’Uber) et préfère sans doute concentrer ses ressources sur un seul projet. Google s’est donc retrouvé contraint de démarcher un autre collaborateur, moins réticent vis-à-vis de ses ambitions.

Ce n’est pas la première fois que cette problématique conduit à l’échec de négociations. Fin avril, les Allemands BMW et Daimler ont également mis fin à leur projet de collaboration avec Apple. La marque à la pomme souhaite que les voitures connectées et autonomes soient développées en intégrant ses solutions logicielles. Sauf que les fabricants auto sont déterminés à se placer stratégiquement sur ce marché avec leurs technologies. Impossible donc de se mettre d’accord puisque les tentatives de négociations tournent rapidement à une lutte de pouvoir entre les différents acteurs. Ainsi, ces derniers ont tendance à ne plus chercher à collaborer mais plutôt à prendre l’ascendant sur le contrôle des données utilisateurs.

Et sur ce champ de bataille, la philosophie de Fiat Chrysler est différente de celles des autres constructeurs. Son CEO, Sergio Marchionne, est plus enclin à accepter les conditions des géants de la tech. Pour Google, il s’agit peut-être d’un choix par défaut, mais celui-ci lui permet d’avoir un contrôle non négligeable sur le projet.

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