La Commision Fédérale du Commerce (FTC, Federal Trade Commission) aux Etats-Unis distribue les bons points aux éditeurs de logiciels de P2P, et le fait savoir au Congrès.

Le Congrès a subi d’énormes pressions ces derniers mois. Le sénateur Hatch, notamment, a tenté de faire passer le très controversé projet de loi INDUCE qui aurait banni du territoire américain tout logiciel de P2P, et probablement une partie de l’industrie électronique. Finalement, le projet a été abandonné (au moins provisoirement), mais les pressions sur les éditeurs de logiciels de P2P sont toujours là.

Nous évoquions récemment comment les débats tournés hier sur le droit d’auteur se déplacent aujourd’hui sur les spywares et la pornographie, qui secouent davantage la sensibilité des mères de famille.

Pour les éditeurs de P2P, il faut montrer patte blanche et prouver qu’ils sont totalement engagés dans la lutte puritaine de George W. Bush. C’est donc avec un certain soulagement qu’ils ont convaincu la présidente de la FTC d’envoyer une lettre au Congrès, qui indique au législateur américain que « les membres de l’industrie (du Peer-to-Peer) ont développé des notifications de risques dont [la FTC pense] qu’elles peuvent constituer une amélioration substantielle par rapport aux pratiques actuelles« .

La DCIA (Distributed Computing Industry Alliance), qui compte principalement comme membres l’éditeur de Kazaa, Sharman Networks, et d’autres noms plus inconnus du grand public, a proposé de notifier aux consommateurs dès l’installation des logiciels de P2P les risques liés à leur utilisation, notamment en ce qui concerne la pornographie et les virus. La commission fédérale du commerce organise par ailleurs un atelier pour mieux comprendre ces risques, les 15 et 16 décembre prochain, à Washington.

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