Google annonce sa participation à l’initiative Open Compute Project, qui consiste à développer du matériel informatique pour les data centers plus performant, plus économique et plus écologique.

C’est un ralliement de poids pour l’initiative Open Compute Project. Après Microsoft au mois de janvier 2014, c’est au tour de Google de rejoindre le programme lancé il y a cinq ans par Facebook, dont le but est de rassembler les efforts de l’industrie des nouvelles technologies en vue de créer des centres de traitement de données « open hardware » plus performants, plus économiques et surtout plus écologiques.

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Dans ce cadre, la firme de Mountain View « contribuera avec une nouvelle spécification de baie informatique qui comprend une distribution de puissance de 48 volts et un nouveau design pour permettre aux racks Open Compute Project de s’intégrer dans nos centres de traitement de données », écrit-elle dans un billet de blog publié mercredi.

La conception de cette baie, qui remonte à 2010, est « au moins 30 % plus économique sur le plan énergétique et plus rentable pour soutenir ces systèmes de haute performance », à en croire les explications de l’entreprise. Estimant que son design est efficace, Google tient maintenant à le partager avec d’autres entreprises afin qu’elles gèrent mieux la consommation électrique de leurs installations.

La baie de Google est 30 % plus économique sur le plan énergétique

« L’efficacité énergétique dans l’informatique est un sujet qui a été cher à nos cœurs dès le début. Nous avons commencé à plaider pour des alimentations efficaces en 2003, et en 2006 nous avons partagé le détail de notre architecture de 12 volts pour les racks à l’intérieur de nos centres de traitement de données — l’infrastructure qui soutient et alimente nos serveurs rangées par rangées », ajoute le groupe.

Depuis la mise en place de cette initiative, des spécifications ouvertes sur les serveurs et les centres de traitement de données ont été publiées en nombre, qu’il s’agisse du design de la carte mère des serveurs, des systèmes de stockage, ou la standardisation de racks prévus pour les serveurs. Des sociétés comme Ericsson, Intel, AT&T, Deutsche Telekom, Nokia, Cisco, HP, Lenovo et Samsung participent aussi au projet.

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Commentant son entrée au sein du projet, Google assure que sa contribution ne se limitera pas au partage d’un seul design matériel. « Le lancement d’aujourd’hui est le premier pas d’un effort plus vaste. Nous pensons qu’il y a d’autres secteurs dans lesquels il est possible de coopérer avec l’Open Compute Project ».

« Nous avons commencé à voir avec l’industrie afin d’identifier de meilleures solutions de disque pour les applications basées dans le cloud. Et nous pensons que nous pouvons travailler avec l’Open Compute Project pour aller encore plus loin », a conclu John Zipfel, le responsable des programmes techniques au sein de la firme américaine. Il ne reste plus qu’à joindre le geste à la parole.

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