La SCPP vient de lancer ses premières attaques contre des P2Pistes français. Pour cette première vague, seule une vingtaine d’internautes parmi « les plus gros pratiquants » sont visés. Sans surprise, les plaintes ont été lancées contre X, mais nous ignorons encore et toujours comment ces internautes ont été repéré.

Marc Guez, directeur général de la Société Civile des Producteurs Phonographiques, a précisé que ces plaintes ont été déposées « à Paris et en province ». « Nous espérons qu’elles aboutiront à des peines d’intérêt général dissuasives et à des sanctions financières dissuasives. C’est la fin de l’impunité« , a t-il précisé.

Une vague de plaintes beaucoup plus importante est prévue après cette première série test, tandis que les FAI seront eux-mêmes visé au mois de septembre afin de leur ordonner la clôture des comptes de certains utilisateurs de logiciels de P2P. Cette première vague n’est pas sans rappeler celle des 19 utilisateurs canadiens attaqués au début de l’année par la CRIA (l’association canadienne de l’industrie du disque). La cour fédérale avait cependant refusé d’ordonner que les identités des utilisateurs de P2P soit livrées aux majors, affirmant alors que les actes de téléchargement étaient légaux et que la mise à disposition des fichiers dans les dossiers partagés n’entrait pas en conflit avec la loi canadienne.

Il en sera tout autre en France où l’article L.335-4 du code de la propriété intellectuelle dispose clairement que la mise à disposition d’une œuvre sans autorisation des ayants droit est passible d’une peine allant jusqu’à 3 ans de prison et 300.000 euros d’amende.

La SCPP espère que ces poursuites feront peur aux utilisateurs qui se remettront alors à acheter des disques. Apparemment, les frais d’avocats et de procédures coûtent moins cher à l’industrie que les frais de production d’un beau boîtier avec un livret riche et attractif, qui ajouteraient une valeur certaine au CD par rapport au fichier MP3…

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.