C’est une évidence. En tant qu’agence nationale des fréquences, l’ANFR s’intéresse de très près à l’exposition du public aux champs électromagnétiques. C’est elle qui « veille au respect des valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques qui sont fixées par le décret n°2002-775 du 3 mai 2002 ».
Mais depuis 2002, l’exposition aux champs électromagnétiques a bien changé, du fait de l’introduction d’une ribambelle de technologies et d’objets connectés.
C’est pour cela que l’ANFR procède ponctuellement à la mise à jour de son protocole de mesure. La dernière révision en date remontait au 23 octobre 2015 avec la sortie d’un arrêté modifiant celui du 3 novembre 2003. Aujourd’hui, l’ANFR entend actualiser une fois de plus son protocole de mesure.
En conséquence, elle lance une consultation publique sur son projet de renouvellement du protocole de mesure. « Cette consultation publique permettra de recueillir l’avis de l’ensemble des parties prenantes sur les évolutions proposées. Une synthèse des réponses sera publiée sur notre site, préalablement à l’entrée en vigueur du nouveau protocole », explique l’institution.
L’ANFR entend en effet prendre en compte certaines évolutions technologiques : «Avec le développement des objets connectés et le déploiement des compteurs communicants, le protocole doit être actualisé , en particulier pour mieux caractériser les niveaux de champs créés par certains objets du quotidien et pour permettre l’évaluation des niveaux d’exposition dans la bande 9 kHz – 100 kHz », lit-on dans le projet.
Ce protocole de mesure « constitue le texte de référence des laboratoires accrédités qui réalisent des mesures sur le terrain. Il permet d’obtenir des résultats fiables et reproductibles », rappelle l’ANFR.
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