Quel sera le destin de la Carte Musique Jeune ? Début août, le co-fondateur de Jiwa avait prédit un bien funeste avenir pour cette mesure visant à soutenir l’attractivité de l’offre légale. Véritable usine à gaz complètement déconnectée du « mode de consommation de la musique en ligne aujourd’hui« , Jean-Marc Plueger avait prédit que le dispositif retenu par Nicolas Sarkozy « pourrait ne pas voir le jour du tout« .
Des propos contredits par ceux du directeur général du SNEP, le Syndicat national de l’édition phonographique. David El Sayegh reste convaincu que la Carte Musique Jeune est une réalité et qu’elle sera introduite à la fin du mois d’octobre, conformément au dernier calendrier.
Cependant, il faut rappeler que ce calendrier a été revu et corrigé à plusieurs reprises. Programmée à l’origine pour arriver le jour de la Fête de la Musique (21 juin), l’introduction de la Carte Musique Jeune a connu deux reports successifs. D’abord prévu en septembre, son lancement est désormais maintenu pour octobre. Mais pour combien de temps ?
Pour mémoire, la participation de l’Etat à ce coûteux programme sera de 75 millions d’euros sur trois ans. L’idée de base est de proposer des cartes fonctionnant sur le principe des bons d’achats dématérialisés. Réservés aux internautes âgés de 12 à 25 ans, ces cartes pourront avoir un montant maximal de 50 euros.
Les pouvoirs publics prennent en charge 50 %, bien qu’en réalité c’est le contribuable qui va financer directement et indirectement l’intégralité du dispositif. Dispositif qui, comme nous l’indiquions alors, permet à l’industrie musicale d’obtenir une nouvelle perfusion pour ne pas poursuivre plus en avant la mutation de son modèle économique et son rapport au marché numérique.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.
