L’avenir s’assombrit pour Qobuz. En procédure de sauvegarde depuis la fin du mois d’août 2014, la plateforme musicale française n’a pas réussi à trouver les fonds nécessaires pour continuer ses activités dans la durée. Par conséquent, elle a été placée en redressement judiciaire lundi 9 novembre, selon les informations du site Électron Libre.
Qobuz a pourtant connu une année 2015 favorable, avec une progression de son chiffre d’affaires de 55 % en l’espace d’un an, pour s’établir à 7,4 millions d’euros. Insuffisant pour rebondir. C’est maintenant la perspective d’un repreneur qui se dessine pour Qobuz, après avoir cherché en vain un investisseur.
Orange-Deezer ciblé par Qobuz
Aux yeux de Qobuz, c’est l’alliance Orange-Deezer qui a empêché l’émergence de son service en France. Pour Yves Riesel, le fondateur du service avec Alexandre Leforestier, interviewé l’an dernier, il s’agit d’une « distorsion de concurrence » qui a été dévastatrice. Qobuz a été « écrasé par le rouleau-compresseur de l’alliance Orange-Deezer en terme de notoriété depuis quatre ans ».
Pour se démarquer, Qobuz a concentré ses efforts sur la valeur ajoutée en produisant un contenu original dans la partie magazine et en proposant une qualité d’écoute supérieure à ses clients. Cependant, cette politique qualitative s’est répercutée sur le prix de l’abonnement, plus élevé que la grille tarifaire fixée par la concurrence.
En 2013, Qobuz a procédé à un réajustement en baissant l’offre HiFi à 19,99 euros par mois et en réduisant le forfait Qobuz HiFi Classique à 14,99 euros par mois (les deux autres offres à 9,99 et 4,99 euros étant inchangées, avec une qualité sonore moindre). Il faut croire que cela n’a pas été suffisant.
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