Deux adolescents de 15 ans sont accusés d’avoir contrefait le jeu Dofus, et d’en avoir tiré de substantiels bénéfices (80 000 euros). Placés en garde à vue, les peines pourraient monter jusqu’à 500 000 euros d’amende et 5 ans de prison.

C’était un véritable univers parallèle. À son apogée, le site Arkanic avait attiré près de 200 000 joueurs de Dofus sur ses serveurs, et jusqu’à 10 000 personnes jouaient simultanément. Un succès, sans aucun doute. Mais un succès illégitime, puisque Arkanic n’était pas à l’origine du fameux jeu de rôle massivement multijoueur. En effet, c’est Ankama Games qui a développé et édité ce MMORPG.

Arkanic est né de l’association entre deux adolescents de quinze ans. Ayant fait connaissance sur Internet, ils se lient d’amitié et décident de lancer une plate-forme parallèle pour jouer à Dofus. Pour financer leur affaire, les deux compères ouvrent également une boutique en ligne qui permet aux internautes d’acheter divers accessoires virtuels pour progresser dans le jeu.

D’après l’AFP, leur affaire fonctionnait très bien. En six mois, près de 80 000 euros ont été récoltés grâce au système du micro-paiement. Mais le succès croissant d’Arkanic s’est fait au détriment de la fréquentation des serveurs d’Ankama Games.

En conséquence, l’éditeur a alors porté plainte en mai dernier. Le premier adolescent a alors été interpellé chez lui le 7 juin, tandis que le second a été arrêté le 24 août. Les deux jeunes risquent gros. Selon l’article L335-2 du code de la propriété intellectuelle, « les peines sont portées à cinq ans d’emprisonnement et à 500 000 euros d’amende » lorsque les délits sont commis en bande organisée.

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