En avril dernier, l’ancien porte-parole de The Pirate Bay présentait plus en détail son nouveau projet lors de la conférence re:publica, qui s’était déroulée à Berlin. Intitulé Flattr, le site porté par Peter Sunde avait pour ambition de transformer la rémunération et le micro-paiement sur Internet, notamment envers les artistes et les créateurs.
Concrètement, le site propose aux internautes de soutenir un ou plusieurs projets à travers un système de vote. Plus une création engrange de clics, plus sa rémunération sera élevée. Pour la calculer, Flattr s’appuie sur la somme que chaque utilisateur est prêt à dépenser. L’astuce porte alors sur le nombre de clics de l’utilisateur : plus celui-ci vote, plus la part distribuée à chacune des créations sera petite.
Cette méthode permet aux internautes de bien choisir quoi financer. À l’inverse, la somme définie évite par la même occasion de dépasser un budget prédéfini à l’avance (le minimum étant de deux euros). De cette façon, l’internaute peut continuer à naviguer sans le risque de dépenser plus que de raison. Des sites comme Wikileaks ont décidé de se financer de cette façon. Et le succès est au rendez-vous.
L’ouverture publique de Flattr, en plus de mettre fin au système d’invitation, a été l’occasion d’introduire de nouvelles fonctionnalités. En plus d’un habillage graphique légèrement révisé, le site de micro-paiement fait un pas important dans les fonctionnalités sociales en supportant les flux de Facebook et Twitter.
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