Selon une étude américaine, la quasi totalité des fichiers distribués par le réseau décentralisé de BitTorrent violent les droits d’auteur. Près de la moitié des fichiers disponibles seraient des films et séries TV.

Le professeur Ed Felton de l’Université de Princeton a publié sur son blog les résultats d’une étude menée avec un étudiant sur le type de contenus que l’on trouve sur BitTorrent. Les résultats sont critiquables, puisqu’ils s’appuient exclusivement sur 1021 fichiers pris au hasard parmi les fichiers disponibles sur le réseau décentralisé de BitTorrent, la DHT. Elle n’offre pas non plus la moindre indication du nombre des téléchargements. Mais elle donne quelques indications sur le type de fichiers partagés sur le réseau P2P le plus populaire du moment.

Ainsi selon l’étude, voici comment se répartissent les fichiers disponibles :

  • 46 % de films et émissions/séries TV
  • 14 % de jeux et logiciels
  • 14 % de pornographie
  • 10 % de musique
  • 1 % de livres
  • 1 % d’images
  • 14 % d’inclassables

A propos des films, les chercheurs notent assez logiquement une très forte représentation des films récents par rapport à des films plus anciens. C’est bien sûr dû à la philosophie technique de BitTorrent, qui nous avait fait écrire il y a plus de cinq ans qu’il ne s’agissait pas d’un réseau P2P comme les autres, mais plutôt d’un outils de téléchargement évolué. La tendance est moins forte sur la musique, sans doute laissée en partage plus longtemps.

Les contenus anglophones dominent très majoritairement les fichiers disponibles. Sur l’échantillon, l’étude a trouvé 3 % de films en français parmi les vidéos partagées, 1 % des logiciels ou jeux vidéo, 2 % des contenus pornographiques, et moins de 1 % de la musique.

Les chercheurs se sont également intéressés à la nature juridique des fichiers partagés. Ils ont considéré que les fichiers disponibles étaient piratés sauf si leur contenu était dans le domaine public, si les fichiers étaient disponibles gratuitement via des canaux de distribution légaux, ou s’il s’agissait de contenus créés par des amateurs. Ainsi, 99 % des fichiers classés étaient très probablement piratés. Ils ont juste écarté sept logiciels ou jeux vidéo (deux distribution Linux, un mod de jeu vidéo, et des freewares), et deux livres.

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