Avec plus de 300 millions de membres dont 12 millions en France, Facebook est incontestablement l’un des réseaux sociaux les plus populaires du moment. Alors que l’entreprise a pris le chemin de la rentabilité, la société fait face à une plainte déposée par une entreprise américaine. Cette dernière estime que le réseau social viole allégrement l’un de ses brevets.

Nouvel ennui en perspective pour Facebook. Alors que le réseau social est toujours plus populaire et commence enfin à devenir rentable, le site communautaire est confronté à une nouvelle plainte pour violation d’un brevet sur le partage et le contrôle d’informations privées.

Dans cette affaire, c’est une société américaine basée à Baltimore, WhoGlue, qui reproche au célèbre site d’enfreindre son brevet enregistré en 2007 et intitulé « Méthodes et système programmé de gestion d’informations dans la communication entre membres d’un réseau social » (Distributed personal relationship information management system and methods).

Selon WhoGlue, Facebook exploiterait ce brevet en fournissant des outils de contrôle spécifiques à la vie privée, permettant ainsi à un utilisateur de définir avec exactitude quelles informations sont visibles sur son profil, et par qui.

Le directeur de WhoGlue, Jason D. Hardeck, explique ainsi sur le blog de l’entreprise que « les importants sites communautaires ont récemment réalisé qu’il ne s’agit pas simplement de partager de l’information. Il faut aussi contrôler l’accès à ces informations. Nous nous en sommes aperçus il y a longtemps déjà ; et c’est pourquoi nous avons déposé ce brevet« . En effet, l’entreprise est spécialisée dans les solutions logicielles de gestion de la communication dans une organisation.

Ainsi, le PDG se targue d’avoir anticipé les nouvelles problématiques auxquelles font face les réseaux sociaux. Déposée devant le tribunal fédéral de l’Etat du Delaware, la plainte vise donc à mettre fin à la violation du brevet de WhoGlue… ou être le point de départ d’un futur accord financier entre les deux entreprises.

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