Christine Albanel souhaite lancer une campagne d’information sur les dangers du jeu vidéo, et organiser une information dans les écoles, qui serait réalisée par les professionnels du secteur. Elle demande aussi la généralisation des systèmes de contrôle parental qui permettent de brider l’accès ou les fonctionnalités de certains jeux.

Après le piratage, la ministre de la culture s’attaque aux dangers du jeu vidéo. Le député UMP Bernard Perrut a offert à Christine Albanel, lors des questions au gouvernement, l’occasion d’expliquer sa politique de censure d’éducation sur les jeux vidéo. Inquiet des « conséquences de l’usage massif des jeux vidéo, notamment pour les jeunes publics qui sont conduits à un véritable état de dépendance, jusqu’à porter atteinte à leur santé« , le député a demandé à Christine Albanel les mesures qu’elle entendait prendre pour « les sensibiliser à ces dangers et éviter tout risque à l’avenir« .

Dans un premier temps, selon les propos rapportés par PC Inpact, la ministre de la Culture souhaite demande une « une étude épidémiologique et sociologique nationale sur le phénomène de cyberdépendance et ses conséquences« , comme le préconisait un rapport remis au gouvernement en novembre 2008.

Elle a rappelé l’existence du PEGI (Pan European Game Information), un système de signalétique volontaire mis en place par les éditeurs de logiciels de jeu vidéo en Europe, et fait la promotion du site de prévention Pedagojeux.fr, qui regroupe neuf partenaires publics et privés : la délégation interministérielle à la famille, la délégation aux usages de l’Internet, Internet sans crainte, le Forum des droits sur l’Internet, l’Union nationale des associations familiales, Action innocence, le syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs, Microsoft, Bayard Jeunesse et JeuxOnLine.

Les outils existants déjà, Christine Albanel songe désormais à lancer une « campagne d’information (…) afin de sensibiliser les parents à ces ressources d’information« , et proposer d’organiser à l’école une « éducation aux images », qui serait « réalisée par des intervenants du secteur et permettant de développer le sens critique des enfants dès le plus jeune âge« .

Enfin, et surtout, Christine Albanel préconise « la possibilité d’effectuer un contrôle parental permettant la limitation de la durée du jeu ou de l’accès à certains contenus« , comme le prévoient déjà les consoles de jeux nouvelle génération. Sauf qu’ils pourraient être rendus obligatoires.

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