Les esprits s’échauffent, comme il y a bientôt trois ans avec la loi DADVSI. A l’époque, le président de Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD), un très puissant lobby de protection des droits d’auteur avec un excellent réseau de contacts d’élus, avait traité les lecteurs de Numerama – à l’époque Ratiatum, de « malhonets » (faute d’orthographe volontaire pour faire un mauvais jeu de mots). Pourquoi ? Parce que nous avions osé pointer du doigt la propre malhonnêteté du lobby, qui avait cité une étude alarmiste en oubliant de préciser que l’auteur de cette étude était une société privée qui avait tout intérêt à rendre les résultats les plus alarmistes possibles – un classique du genre. Déjà à l’époque, Pascal Rogard voulait accentuer la répression contre les internautes, comme s’il s’agissait d’une solution pour relancer l’économie de l’industrie culturelle.

Trois ans plus tard, le même Pascal Rogard use de la même tactique de communication pour tenter de tourner au ridicule ses contradicteurs. Il s’en prend cette fois au député européen Guy Bono, qui compare la création d’un fichier d’internautes « pirates » à celle du fichier Edvige, dans une exagération du même acabit que celle des lobbys du droit d’auteur qui comparent les P2Pistes à des voleurs de baguettes de pain. « La première explication ne souffre aucune discussion et relève simplement d’un bon traitement psychiatrique adapté au délire paranoïaque et à cette forme particulière dite du délire en réseau« , raille Pascal Rogard sur son blog.

Un exemple de respect dû aux Parlementaires.

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