A sa sortie Deezer s’était attiré les foudres d’Universal ; même si le portail d’écoute de musique en streaming avait obtenu l’aval de la Sacem, on ne pouvait pas en dire autant des producteurs. Les fondateurs promettaient pourtant bien avoir engagé des discussions actives avec ces derniers, mais rien n’était encore finalisé, ce qui permit à la major de taper du poing sur la table. Peut être fallait-il interpréter ceci comme son mécontentement face aux failles de son système permettant aux internautes de télécharger les morceaux, ou face à la récupération opportuniste par Free, vue comme une concurrence directe à son partenariat avec Neuf Cegetel.

Quoiqu’il en soit, les choses se sont depuis tassées, et Deezer annonçait la semaine dernière avoir conclu un accord avec Sony BMG. Aujourd’hui, c’est de la SPPF (Société Civile des Producteurs de Phonogrammes en France) que l’on parle. Avec ce nouvel accord, Deezer se voit octroyer le droit de diffuser pas moins 990.000 titres issus des producteurs indépendants français fédérés. Soucieux de ne plus froisser quiconque avec son service, Deezer prévoit aussi de conclure prochainement quelques accords avec des grandes maisons de disque au sein de la SCPP (Société Civile des Producteurs Phonographiques). Bref, le portail rattrape au fur et à mesure ce que son lancement prématuré lui avait empêché de faire jusqu’à alors.

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