Neuf prix, douze nominations et un triomphe lors des The Game Awards 2025. On ne va pas refaire le film de la soirée : Clair Obscur: Expédition 33 a survolé la cérémonie et les fans ont eu le plaisir de découvrir que le jeu a eu droit à une nouvelle (grosse) mise à jour, façon pour le studio de remercier la communauté pour son soutien tout au long de l’année.
Évidemment, beaucoup attendent désormais de Sandfall Interactive qu’il propose une nouvelle aventure dans l’univers de Clair Obscur. Une suite ? Un spin-off ? On sait de l’aveu même de Guillaume Broche, le fondateur du studio, que « ce n’est pas la fin » de cet univers. D’ailleurs, des hypothèses ont pu d’ores et déjà être émises sur l’étape d’après.
On a le temps de voir venir. Une chose est sûre : Sandfall Interactive s’est à présent fait un nom parmi les géants de l’industrie vidéoludique. Un nom qui raconte d’ailleurs un peu de l’histoire de Guillaume Broche, lorsqu’il a décidé de quitter les rangs d’Ubisoft pour se lancer dans sa propre aventure, en 2020. Une démission qui a bien tourné, au final.
L’origine du nom du studio de Clair Obscur
Mais avant de s’embarquer dans le projet le plus ambitieux en matière de RPG en France, et d’en devenir le chef d’orchestre, Guillaume Broche veut mettre les mains dans le cambouis. En clair, veut faire de la technique et, en particulier, se faire la main sur Unreal Engine, le moteur de jeu vidéo conçu par Epic Games. Nous sommes alors en 2019.
Il bidouille et, durant ces explorations techniques, il intitule son projet « Sandfall » (chute de sable, en anglais), un nom qui rappelle « sandbox », ou bac à sable, terme utilisé notamment dans le milieu vidéoludique pour évoquer ces jeux proposant aux joueurs et aux joueuses d’exprimer leur créativité à travers l’expérimentation.
Quand il lance le studio avec François Meurisse et Tom Guillermin, ce nom s’impose. Benjamin Dimanche, producteur marketing, l’a confirmé lors d’un échange avec le CNC, le 12 juin 2025. « Pour l’anecdote, le premier projet Unreal que Guillaume a créé s’intitulait Sandfall. Et c’est de là que vient le nom du studio ! »
D’ailleurs, ce projet était déjà un prototype de RPG avec des mécaniques en temps réel. « Cela s’appelait We Lost », a glissé Benjamin Dimanche. « Puis le projet a été rebooté pour devenir le jeu que vous connaissez aujourd’hui ». D’autres idées ont émergé à la faveur du reboot, comme le Monolithe, la Belle Époque, le gommage ou la Peintresse
« Rapidement au cours du développement des premiers prototypes, Guillaume s’est rapproché de Tom Guillermin, un ancien ami et programmeur, pour itérer sur les systèmes de Reactive Turn Based. François Meurisse les a ensuite rejoints, quittant son travail, et de cette alchimie est né Sandfall Interactive ». Et la suite, désormais, est connue.
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