La RIAA (Recording Industry Association of America), dont les méthodes expéditives d’intimidation sont désormais imitées en France, a lancé une troisième vague de plaintes à l’encontre des étudiants américains.

La méthode est toujours la même. Le lobby du disque envoit à une vingtaine d’universités américaines une liste d’adresses IP utilisées par leurs étudiants, repérées sur les réseaux P2P. A chaque adresse IP est associée un numéro de dossier unique. Lorsque l’Université décide de collaborer, chaque étudiant concerné reçoit alors un courrier lui expliquant qu’il peut se rendre sur un site internet de la RIAA, et régler en ligne le montant de son « amende privée » sans jamais passer devant un juge. Malgré l’assurance d’une réduction par rapport à la somme que demanderait un juge, ces amendes s’élèvent à plusieurs milliers de dollars.

Cette semaine, ce sont 431 étudiants qui ont été visés en dehors de toute procédure pénale.

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